Si Arsène Wenger est prêt à changer sa politique, il ne consentira pas de sacrifices financiers dans le dossier William Gallas. L’offre de prolongation de deux ans s’accompagne en effet d’une baisse significative de ses émoluments. De quoi le pousser à envisager un départ en fin de saison ?
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Arsène Wenger a craqué. Le technicien alsacien d’Arsenal a dérogé à sa traditionnelle politique de n’offrir qu’un an de prolongation à ses trentenaires en fin de contrat. C’est William Gallas (32 ans), qui aura eu raison de la patience du manager français. Après avoir refusé une offre basée sur une extension d’une saison, les Gunners entendent lui soumettre une nouvelle proposition pour deux saisons cette fois. Une belle victoire pour le défenseur international français. Seulement, ce soulagement pourrait ne pas être de longue durée.
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Le très sérieux quotidien anglais The Times a en effet révélé les dessous de l’offre du club londonien. Il s’avère en fait que s’il venait à accepter ce nouveau bail, le Guadeloupéen verrait son salaire divisé par deux (il percevrait 40 000 £ par semaine pendant deux ans soit environ 44 150 €, contre 80 000 £ actuellement, soit environ 88 300 €). Et la perspective de percevoir une prime à la signature de 500 000 livres ne devrait sans doute pas suffire à le convaincre d’accepter de telles conditions. D’autant que d’autres clubs semblent prêts à lui offrir le salaire qu’il demande.
Toujours selon The Times, l’AS Roma, le Paris SG et l’Olympique de Marseille songeraient très fortement à lui en vue de la saison prochaine. Le club giallorosso semble avoir une belle longueur d’avance sur le dossier. Si l’OM se qualifiait en Ligue des Champions pour le prochain exercice, il pourrait avoir une petite chance dans le dossier. Une chose est sûre : William Gallas n’aura aucun scrupule à quitter l’Emirates Stadium au vu du traitement de (dé)faveur que lui offrent ses dirigeants.
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