Côte d’Ivoire : les jolis mots de Jean-Louis Gasset

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Jean-Louis Gasset, ex-sélectionneur de la Côte d'Ivoire @Maxppp

C’est un fait inédit, une sélection a changé de sélectionneur en cours de compétition. C’est ce qui est arrivé à la Côte d’Ivoire durant la CAN, puisqu’après une phase de poules décevante, achevée par une gifle face à la Guinée Equatoriale (0-4), Jean-Louis Gasset avait posé sa démission, face à la pression populaire. Une démission acceptée à contre-coeur par Idriss Diallo, le président de la Fédération ivoirienne de football. Sauf que grâce à des résultats incroyablement favorables dans les autres groupes, les Eléphants ont décroché leur billet pour les huitièmes de finale. Désormais dirigés par Emerse Faé, ils se retrouvent carrément en finale de la compétition, organisée dans leur pays.

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Le journal L’Equipe a pu joindre Jean-Louis Gasset et évoquer ce parcours particulièrement étonnant. On connait des entraîneurs qui auraient eu du mal à digérer un tel scénario, mais Gasset est plus que jamais un fervent soutien de la Côte d’Ivoire. Il a aussi rappelé que la liste, qu’il a constituée, n’était pas si mal, lui qui avait été critiqué pour avoir retenu des joueurs blessés en début de compétition, comme Haller ou Adingra. « Elle a été bien construite la liste même si je n’ai pas réussi à bien la mettre en place. On sera arrivé à l’objectif différemment mais ça prouve que le commando choisi est le bon, même si j’aurais préféré ne pas arriver à cette issue. Certains ne comprenaient pas pourquoi j’avais gardé Haller et (Simon) Adingra. Voilà… Et les deux marquent, j’étais tellement heureux. Je rêve de voir Haller marquer le but de la finale. Il le mérite tellement », a assuré Gasset, qui a regardé tous les matches. « Bien sûr, je ne rate pas une miette ! Et dès que l’arbitre siffle la fin, le président a un texto. J’envoie au staff, aux joueurs, au capitaine ! Je suis fier des Éléphants, heureux. Mon départ a ramené de l’apaisement. On se dit, c’était lui le coupable et ça protège les autres. Il fallait voir la mort de près peut-être pour rebondir. »

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