Affaire Hamraoui : les dernières révélations accablantes contre Aminata Diallo !

Par Chemssdine Belgacem
3 min.
Kheira Hamraoui, milieu de terrain du PSG @Maxppp

Ce vendredi, les dernières révélations dans l’affaire Hamraoui-Diallo resserrent l’étau autour de cette dernière…

C’est un feuilleton où il est difficile de déceler le vrai du faux. Violemment agressée en novembre 2021 par des individus alors qu’elle était à bord de la même voiture qu’Aminata Diallo, Kheira Hamraoui avait été traumatisée suite à cette expérience. Pris en grippe par de nombreuses joueuses du PSG qui avaient pris le parti de Diallo, sa situation sportive a également été impactée alors qu’elle n’a pas été appelée par Hervé Renard pour la Coupe du monde qui se déroule actuellement en Australie.

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Alors que des indiscrétions, le dernier rapport de police ne laisse que peu de place au doute. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’étau se resserre autour d’Aminata Diallo. En effet, selon les informations récoltées par L’Equipe, le dernier rapport la Brigade de répression du banditisme (BRB) pointe du doigt les nombreux éléments qui accablent la Grenobloise. Alors que des messages vindicatifs à l’encontre de sa coéquipière avaient déjà été trouvés dans son téléphone, les cinq personnes qui ont agressé Hamraoui avaient désigné Diallo comme étant l’instigatrice de l’opération.

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Plusieurs indices montreraient que Diallo est à l’origine de l’agression

Alors que Hayet Abidal, voulant apparemment se venger après que son mari l’a trompé avec Hamraoui, avait également été cité dans cette affaire comme étant une tierce personne à l’origine de l’agression, le dernier rapport de la BRB avance qu’aucun tiers ne peut être impliqué dans l’histoire. Condamnant ces écrans de fumée qui sont des "tentatives désespérées d’orienter les projecteurs de la justice", la police a livré plusieurs éléments qui prouveraient qu’Aminata Diallo est derrière cette agression. Premièrement, le chauffeur, complice des cinq hommes armés, aurait rentré l’adresse de Sakina Karchaoui à 19h45 avant de le refaire à 21h50 quand les trois joueuses ont quitté une soirée du PSG à Boulogne. Seules les trois femmes pouvaient ainsi savoir qui de Hamraoui, Karchaoui et Diallo seraient déposées en premier. Forcément, Karchaoui et Hamraoui sont exempts de tout soupçon, renforçant ainsi les soupçons envers la troisième du groupe comme le confirme la BRB dans son rapport : «Une tierce personne qui n’aurait eu aucun lien avec l’une des occupantes de l’automobile Toyota aurait été absolument incapable de connaître dès 19 h 45 ces informations essentielles pour la réalisation de ce passage à l’acte. Cette analyse précise du déroulement des faits démontrait que l’instigateur de l’agression était l’une des trois occupantes du véhicule Toyota.»

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Dans un second temps, deux des agresseurs affirment qu’ils ont reçu l’ordre de tenir en respect Diallo, dont le tempérament d’ordinaire volcanique serait connu de tous, a finalement été docile ce soir-là. Ces derniers font également état d’un intermédiaire qui n’a pas été retrouvé malgré le gros travail de recherche téléphonique établi par la police : «Néanmoins à ce stade de l’enquête, notamment du fait d’un cloisonnement total entre les agresseurs et l’instigatrice présumée, les recherches n’ont pas permis encore l’identification du mystérieux intermédiaire évoqué par tous les membres du commando. […] Désormais une avancée de cette enquête ne sera rendue possible que par le biais des futurs interrogatoires des personnes mises en examen devant madame le juge mandant […] Il sera également essentiel de recueillir les déclarations des membres du commando concernant l’identification de leur complice chargé de faire l’interface entre leur groupe et le mystérieux intermédiaire.» Face à ces nouvelles révélations, les avocats de l’ancienne joueuse de Levante ont déposé une requête en nullité alors que ces derniers éléments montrent, selon eux, que la BRB n’arrive pas à juger de l’implication de leur cliente. Ces derniers s’attaquent également à de nombreux vices de procédure comme la sonorisation de la voiture de Diallo qui n’aurait pas dû avoir lieu dans une enquête de cette envergure. Affaire à suivre donc…

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