La nouvelle prestation collective insipide du PSG entre dans une collection déjà bien fournie sous l'ère Mauricio Pochettino, qui continue de délivrer un discours très (trop?) positif.
Son passé de joueur parisien ne suffira pas à calmer les ardeurs de certains supporters qui l'ont déjà pris en grippe. Mauricio Pochettino est de plus en plus critiqué, par les observateurs, les amoureux du PSG, les consultants et bien d'autres. La faute à un plan de jeu au mieux incompréhensible, au pie inexistant. Contre l'OM, le club de la capitale a de nouveau livré un match insipide, sans idée directrice visible.
A qui la faute ? A la condition physique toujours précaire de Neymar ? Le Brésilien, s'il a de nouveau été décevant, n'est pas vraiment aidé par le jeu des siens. Positionné en numéro 10 par son entraîneur, il n'a fait aucune différence, dans les accélérations comme dans les orientations. Et ce choix tactique, qui oblige forcément à décaler Messi côté droit, et donc Di Maria à gauche, ne porte clairement pas ses fruits. Le Brésilien semble la clé de l'animation offensive, puisque s'il retrouvait du jus, il pourrait animer le couloir gauche...
Le sacrifice de Di Maria
Contre l'OM, le choix offensif de Pochettino en alignant ses quatre stars offensives n'a pas payé, faute d'une animation collective satisfaisante. Le scénario de la rencontre, avec le carton rouge reçu par Hakimi, l'a obligé à revoir ses plans à l'heure de jeu et le sacrifié s'appelait une nouvelle fois Di Maria. « Il fallait faire des choix, et les choix qu'on a fait, c'est celui-là. Si on avait fait un autre choix, la question aurait été la même. A ce moment-là, on a fait rentrer Thilo Kehrer, on est passé avec Neymar en troisième milieu un peu plus libre avec Leo et Kylian en pointe », a-t-il déclaré.
Que retenir de la prestation parisienne ? Rien de plus emballant que face à Angers et au RB Leipzig, la victoire en moins. Le fait de jouer une grosse demi-heure à 10 contre 11 repoussera peut-être encore un peu le débat sur les responsabilités de Pochettino. Si la direction du PSG a déjà démontré qu'elle pouvait prendre des décisions radicales à des moments inattendus, le coach argentin dispose encore d'assez de crédit pour que la réalité du terrain rejoigne son appréciation.
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