Ligue des Nations : Luis Enrique prévient les joueurs de l'équipe de France

Par Josué Cassé
3 min.
Luis Enrique   @Maxppp

Au Stadio Giuseppe Meazza, l'Espagne et la France croiseront le fer, ce dimanche à 20h45, pour une finale de Ligue des Nations très attendue. Plus aussi souveraine sur la scène internationale, la Roja reste malgré tout sur une demi-finale lors du dernier Euro et aura la possibilité de décrocher un nouveau titre face aux Bleus. Présent en conférence de presse, Luis Enrique a d'ores et déjà lancé ce choc.

Sur la pelouse de San Siro, l'Espagne a créé une petite sensation, mercredi dernier, en prenant le meilleur face à l'Italie (2-1), championne d'Europe en titre. Au terme d'une rencontre séduisante sur le plan collectif et porté par le doublé de Ferran Torres, la Roja a largement dominé les hommes de Roberto Mancini, mettant fin à la série d'invincibilité de la Squadra Azzurra. Une prestation convaincante permettant aux Espagnols d'accéder à la finale de la Ligue des Nations, où ils retrouveront l'équipe de France (à suivre en live commenté sur notre site), bourreau de la Belgique (3-2) en demi-finale. Présent en conférence de presse, ce samedi, Luis Enrique, semble d'ailleurs sûr de ses forces, et ce malgré le danger offensif présent au sein de l'effectif tricolore.

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«Le potentiel de ceux qui sont en attaque est indéniable, ils peuvent gagner un match avec peu de choses, mais nous n'allons pas changer ce qui nous a amenés jusqu'ici. C'est un grand challenge et il n'y a pas plus grande motivation que de continuer à progresser et de jouer contre les champions du monde», a dans un premier temps déclaré le sélectionneur espagnol. Un choc aux allures de défi où l'Espagne a finalement assez peu à perdre et souhaitera s'appuyer sur ses forces en présence, notamment dans l'entrejeu : «l'idée claire est d'avoir le ballon car il n'y a qu'un seul ballon. Et si nous avons le ballon et le faisons circuler comme nous le voulons, nous pouvons poser des problèmes à leur défense, qui reste spectaculaire. Et quand nous perdons le ballon, nous travaillons collectivement pour essayer de le récupérer et faire en sorte que leurs joueurs, qui sont tous très bons, ne créent pas de danger.»

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«Nous allons défendre contre la France en prenant des risques et en essayant de garder le ballon, car il n'y a qu'un seul ballon.»

À San Siro, mercredi dernier, le trident Koke-Busquets-Gavi s'était d'ailleurs montré sous son meilleur jour dans l'intensité physique et la justesse technique pour prendre le contrôle des débats face à des Italiens, certes rapidement réduits à dix (NDLR : carton rouge pour Bonucci à la 41e). Et si le tacticien de la Roja est bien conscient du talent offensif présent chez les Bleus : «sur le plan individuel, c'est la meilleure équipe nationale du monde. Ils sont pleins de joueurs de haut niveau, de références dans leurs équipes... Nous devons être une équipe et être meilleurs qu'eux collectivement», il aborde malgré tout cette rencontre avec un degré de confiance notable et une volonté d'imposer son style de jeu aux hommes de Didier Deschamps : «nous sommes prêts à jouer contre une équipe qui fait le pressing très haut ou qui joue au milieu du terrain. (...) Nous allons défendre contre la France en prenant des risques et en essayant de garder le ballon, car il n'y a qu'un seul ballon.»

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Interrogé, enfin, sur le cas Kylian Mbappé et le plan de jeu pour contrer la star parisienne, là-encore le sélectionneur de la Roja affiche ses hautes ambitions et semble déterminé à ne pas subir la pression française : «Kylian Mbappé ? En phase d'attaque, cela ne nous affectera pas, car nous ne regardons pas l'adversaire lorsque nous attaquons. Concernant la phase défensive, nous donnons toujours des instructions individuelles pour contrer l'adversaire. C'est très facile de dire ce qu'il faut faire, la chose difficile est de l'exécuter et ce que les joueurs font. Quoi qu'il en soit, nous arrivons à la finale détendus et avec l'ambition d'atteindre des objectifs élevés.» Les Bleus sont prévenus, c'est une Roja décidée et guerrière qui s'avance à Giuseppe Meazza.

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