AS Monaco : Thierry Henry fustige l'arbitrage après la débâcle contre Strasbourg !

Par Mathieu Rault
3 min.
Monaco Thierry Henry @Maxppp

Ce soir, l'AS Monaco a concédé sa plus lourde défaite de la saison sur sa pelouse face au Racing Club de Strasbourg (1-5). Alors que les Alsaciens menaient 2-1, Rony Lopes a été déséquilibré dans la surface strasbourgeoise. Mais Monsieur Letexier n'a pas sifflé penalty. Car la VAR n'a pas fonctionné. Après la rencontre, l'entraîneur asémiste est revenu sur l'arbitrage, acerbe.

« Il faut quand même nous expliquer pourquoi la VAR ne marchait pas. Je ne peux pas vous dire, mais c'est quand même bizarre. Je n'ai pas compris, j'essaie de comprendre. Quand je rentre dans les vestiaires, que je revois les images et que je me rends compte qu'il y avait penalty, vous comprenez ma colère. Il faut arrêter, c'est un peu trop. Déjà qu'on se bat un peu contre tout, s'il y a ça aussi en plus et bien on arrête... », a lâché un Thierry Henry passablement énervé et visiblement désabusé en conférence de presse d'après-match. Alors que Ludovic Ajorque et Adrien Thomasson avaient offert deux longueurs d'avance au Racing, alors en infériorité numérique Monaco avait réduit le score par Falcao, avant que la marée alsacienne n'emporte tout.

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Ce soir, face à Strasbourg, Monaco s'est tiré une balle dans le pied dès la 7e minute, lorsqu'en position de dernier défenseur Naldo a retenu irrégulièrement Ludovic Ajorque devant sa surface. La sanction était sans appel. Carton rouge. « Je pensais au début qu'il n'y avait pas rouge, je pensais que Glik était plus haut. Mais en revoyant les images, c'est vrai que c'est tout à fait mérité, » a évoqué Thierry Henry après la rencontre. Si l'expulsion de son défenseur semble avoir été digérée par le coach de l'ASM, qui s'est même rendu à l'évidence que Monaco avait ensuite montré des signes d’embellie à dix contre onze, « Oui, on a été beaucoup mieux à dix », c'est un autre fait de jeu qui l'a fait sortir de ses gonds.

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« Là, c'était trop gros. Trop gros pour moi »

« C'est à ce moment-là (après les deux buts strasbourgeois, ndlr) qu'on a marqué et qu'on aurait dû avoir notre penalty. On a essayé de jouer en début de deuxième mi-temps et on s'est créé cette occasion ». Cette occasion ou ce penalty, comme l'appelle le coach de l'ASM, survient en début de seconde période, lorsque Rony Lopes rate son contrôle dans la surface alsacienne. Surpris le défenseur de Strasbourg rate son intervention. Il ne touche pas la balle et déséquilibre le joueur. « Je précise, au sujet du penalty, que ce n'est pas ça qui nous a fait perdre le match. Mais c'est un fait énorme, au moment où on était en train de pousser et où on se retrouvait à 2-2. On ne joue plus de la même façon à ce moment-là (...) ça ne veut pas dire que le match s'est décidé que là, mais... »...

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« Moi, on m'a dit "ça ne marche pas, excusez-moi." Il y a eu un élément qui a été contraire, à un moment donné du match, et je reste dessus, et je reviendrai encore dessus jusqu'à la fin des temps. Il faudra m'expliquer pourquoi la VAR ne fonctionnait pas. Juste là, à ce moment-là. On est dans le besoin nous en plus ! », a-t-il ensuite lâché, avant de conclure. « Depuis que je suis arrivé, je n'ai jamais parlé de ça. Il y a eu des trucs, il y a eu des penaltys sifflés alors que je ne pensais pas qu'il y avait penalty. Là, c'était trop gros. Trop gros pour moi. Surtout quand tu m'expliques que ça ne marchait pas, que ça n'a pas été revu, donc qu'ils ne pouvaient même pas savoir s'il y avait faute. Donc on fait comment ? C'est quand même un gros débat. Ce n'est pas que ça, mais c'est quand même un fait de match. » Thierry Henry terminait comme il avait commencé. « Il y a quand même un point que je suis venu soulever et j'espère que vous allez le soulever aussi. Pourquoi ça ne marchait pas, à ce moment-là ? Bizarre. »

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