Ces entraîneurs qui sont sur la sellette

Mercredi soir, ou jeudi matin au plus tard, Claude Puel sera fixé sur son avenir à court terme. Et ce, quelque soit le résultat de la rencontre face au PSG demain. Qu’il se rassure, il est loin d’être le seul en Europe à pouvoir craindre pour son poste. Jusqu’à présent, peu d’entraîneurs ont fait les frais de la colère de présidents mais ils sont nombreux sur la sellette. À commencer par Roy Hodgson, actuel coach de Liverpool.

Alors qu’il a déjà suffisamment de soucis avec le début de saison catastrophique des Reds, il a vu le club de la Mersey changer de propriétaire. Pas vraiment de nature à le rassurer sur son avenir. Les derniers échos sont d’ailleurs plutôt inquiétants, puisque Manuel Pellegrini a récemment avoué avoir été contacté pour prendre en main le club. Bien qu’auréolé d’une très belle saison avec Fulham l’année dernière, Hodgson est plus que jamais menacé. Tout comme l’entraîneur d’un autre grand club européen : l’AS Rome.

Après un début de saison catastrophique (la première victoire n’est arrivée que lors de la 5e journée), la Roma peine à se redresser durablement et l’étau se resserre sérieusement autour de Claudio Ranieri. Ses choix, tant tactiques qu’humains, sont très loin de faire l’unanimité et la contestation a gagné les rangs de son effectif. Son collègue de la Fiorentina Sinisa Mihajlovic est encore moins bien loti. Quinzième de la Serie A, la Viola digère mal le départ de son entraîneur charismatique Cesare Prandelli, parti diriger la sélection italienne. Si Mihajlovic bénéficie d’une certaine latitude en vue de créer une nouvelle dynamique, l’état de grâce ne durera pas éternellement.

En Allemagne, c’est l’Anglais Steve McLaren qui ne peut affirmer s’il sera toujours en poste à la trêve. Seulement 13e de Bundesliga, avec 5 défaites en 9 rencontres, l’ancien sélectionneur des Three Lions peine à réinstaller Wolfsburg en haut du classement allemand. Malgré sa doublette offensive Dzeko-Grafite, il ne tire pas profit d’un des meilleurs effectifs d’Europe, renforcé l’été dernier par Diego. Pour lui comme pour Puel et les entraîneurs précédemment cités, les prochains jours pourraient bien s’avérer décisifs. Ces hommes sont tous en sursis.