Coupe des Confédérations : le Brésil inflige une correction à l’Espagne !

Alors que l'Italie s'est adjugée la troisième place de la Coupe des Confédérations en venant à bout de l'Uruguay aux tirs au but, la finale de la compétition avait lieu en cette nuit, avec au menu une affiche de gala entre le Brésil et l'Espagne. Et dans un Maracana surchauffé comme en témoigne l'hymne repris en chœur et avec ferveur, la Seleção ne tardait pas à ouvrir la marque, Fred (3e) jouant comme à son habitude les renards des surfaces pour catapulter le cuir au fond des filets. Les hommes de Scolari étaient en feu, et Fred trouvait Oscar (8e) d'une subtile talonnade, mais la frappe du milieu de Chelsea passait à côté.

Déchainé, le pays hôte manquait une fois de plus la balle du break, sur un délice de ballon piqué signé Paulinho (12e), que Casillas déviait remarquablement. Mise à mal, la Roja tentait de revenir dans le coup, et Iniesta (19e) voyait sa tentative lointaine être repoussée par Julio Cesar. Le Brésil avait une nouvelle fois l'occasion de tuer le match, et Neymar glissait parfaitement le ballon pour Fred (32e) qui butait toutefois sur le dernier rempart espagnol. L'Espagne répliquait, et Pedro (40e) pensait bien égaliser, mais David Luiz réalisait un sauvetage exceptionnel sur sa ligne. De quoi galvaniser le Brésil, qui doublait dans la foulée la mise d'un coup de canon du gauche de Neymar (43e).

2-0 à la pause, le Maracana était en ébullition. Et au retour des vestiaires, le public brésilien chavirait complètement de bonheur, Fred (47e) s'offrant un doublé et triplant la mise pour les siens. Del Bosque changeait alors ses plans et faisait entrer Jesus Navas en jeu. Ce dernier obtenait un pénalty, que Sergio Ramos (55e) loupait néanmoins complètement. La Roja n'y était plus, à l'image d'un Piqué (68e) exclu par l'arbitre pour un tacle à retardement sur Neymar, sous les yeux médusés de sa compagne Shakira. Score final 3-0. À un an de sa Coupe du monde, le Brésil frappe un grand coup et pose très clairement sa candidature pour le sacre final. La Roja, elle, rentre au pays sur un camouflet, et de sérieuses interrogations.