Des nouvelles de… Bernard Lama

Par Khaled Karouri
2 min.
Bernard Lama, un gardien atypique @Maxppp

Joueur atypique devant l'éternel, Bernard Lama n'aura pas laissé insensible les fans de ballon rond. Malgré une carrière en dents de scie jonchée par des problèmes extra-sportifs, le portier aura connu de longues heures de gloire. Zoom sur un footballeur pas comme les autres.

19 ans de carrière et huit clubs différents, l'histoire de Bernard Lama ne ressemble à aucune autre. Tout commence le 7 avril 1963. Le petit Bernard voit le jour à Saint-Symphorien, dans l'Indre-et-Loire. Globe-trotteur s'il en est, il file ensuite rapidement en Guyane. Mais une carrière de footballeur professionnel de haut niveau ne pouvant se faire hors de l'Hexagone, le gardien débarque à Abbeville en 1982.

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S'il y a mieux comme tremplin, il faut bien commencer quelque part. Un an plus tard, le Guyanais d'origine file à Besançon mais la bougeotte l'ayant contaminé, il signe douze mois plus tard à Lille. La route vers le succès se dessine alors. 103 matches et 1 but plus tard, la maladie du bouger bouger, comme le chante Magic System, le frappe de nouveau. En trois ans, le dernier rempart découvre trois clubs différents (Metz, Brest et Lens). Fort de prestations remarquables et remarquées, Bernard Lama s'engage finalement avec le Paris Saint-Germain en 1992.

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La success story PSG

Plus rien ne semble pouvoir arrêter la montée en puissance de ce joueur. Auteur d'envolées improbables, l'araignée tisse alors sa toile pour dévorer les attaquants adverses. Titulaire indiscutable, il devient même le portier des Bleus. Une consécration pour toute la Guyane qui n'a d'yeux que pour son prodige. Champion de France et vainqueur de la Coupe des Coupes, il écrit les grandes lignes du palmarès parisien. Oui mais voilà, toutes les bonnes histoires ont une fin et sa carrière prend un tournant décisif.

A l'automne 1996, il se blesse gravement au genou. Et à son retour, force est de constater que son niveau n'est plus le même. Ne parvenant plus à bondir comme il le faisait si bien, le gardien perd de sa superbe. Et pour ne rien arranger, en janvier 1997, Bernard Lama est contrôlé positif au cannabis. Rien ne va plus et sa carrière bat alors de l'aile. Prié de quitter le Parc des Princes, il se fait même piquer sa place en équipe de France par un certain Fabien Barthez. Arrivant finalement à rebondir en janvier 1998 du côté de West Ham, il ne convainc pas Aimé Jacquet et devient définitivement numéro 2. Il retourne ensuite à Paris avant de mettre un terme à sa carrière en 2001, du côté de Rennes.

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Aujourd'hui loin des terrains, Bernard Lama n'en demeure pas moins actif. C'est ainsi qu'il a crée il y a maintenant dix ans une association nommée Diambars. Interrogé par France Soir, l'ancien international français explique le principe de ce projet: «On a créé cette structure qui permet d’amener les jeunes à un développement individuel, à être un peu plus épanoui. On veut leur permettre de devenir de bons citoyens». Implantée un peu partout dans le monde (France, Norvège, Angleterre, Guyane, Antilles, Sénégal, Afrique du Sud), l'association doit donc permettre d'aider les plus jeunes. C'est ce qui s'appelle jouer pour le collectif, la continuité logique d'une carrière de footballeur.

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