Foot Mercato a testé pour vous PES 2014 !

Par Léo Vanpoulle - Alexandre Pauwels
3 min.
PES 2014 passé au crible par Foot Mercato @Maxppp

Officiellement sorti ce jeudi, Pro Evolution Soccer 2014 est très attendu. Et comme pour son homologue FIFA, il s’agit déjà de constater les différentes évolutions et améliorations du jeu. Foot Mercato a pris des notes.

Ça y est, PES 14 est sorti. Comme leurs concurrents de FIFA, les concepteurs du jeu ont tenté de progresser en termes de réalisme, de manière, justement, à combler l’écart avec l'éternel ennemi. Konami a donc inséré bon nombre de nouveautés, qu’il s’agisse de gameplay ou de graphisme. Comme dans tout nouvel opus, il y a du mieux. Souci dans ce cas, il y a aussi du moins bien, avec certains éléments qui auront de quoi rebuter les néophytes dès le premier match.

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Ajout de réalisme, pour du mieux... et du moins bien

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L’an passé, PES avait pris un nouveau virage, avec l’insertion des commandes manuelles. Un choix réalisé pour « séparer le joueur du ballon » pourrait-on dire, un élément qui, s’il en a découragé beaucoup, n’en demeure pas moins un pas en avant vers la simulation footballistique. Fidèle à cette nouvelle ligne de conduite, ce PES a donc décidé de rester sur la même voie pour pousser le réalisme encore plus loin. Comme pour FIFA, c’est dans les contacts, que les progrès sont à observer. Les duels physiques sont proches de la réalité, comme les tacles ou encore les luttes aériennes, où la mouvance des joueurs est appréciable.

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En revanche, cet effort s’accompagne de quelques points noirs assez désagréables. Par exemple, il convient de signaler que le jeu et les joueurs apparaissent bien plus lents. Pour tout dire, c'est la fluidité globale qui semble en avoir pris un gros coup. De quoi faire appel au sens tactique du joueur, diront les concepteurs. Mais trop, c’est souvent trop. Et il est nécessaire de rajouter que les temps d’attente, pour arriver dans le match, mais aussi entre les changements ou même remises en jeu, sont également énervants.

Foule en délire, modélisation ou déception

En parlant de l’interface, les concepteurs n’ont pas fait de gros efforts non plus, avec un design toujours aussi pauvre et un encombrement – notamment au moment de la gestion d’équipe d’avant-match – parfois dérangeant. L’effort graphique réside dans les animations dites « environnementales », et mises en avant grâce à un nouveau moteur de jeu. Visuellement, cela se traduit par des stades remarquablement modélisés, et l’animation du public que l'on peut qualifier de bluffante. Malheureusement, cette amélioration est balayée par la modélisation des joueurs. À ce sujet, le jeu semble avoir fait un bond en arrière saisissant, avec des apparences de joueurs frisant souvent le risible – allez donc voir un Kolo Touré, par exemple.

La grosse force de ce nouvel opus de PES réside peut-être encore dans la détention de licences prestigieuses, comme celles de la Ligue des Champions ou Europa League. Inutile de dire qu'il est toujours plaisant d’entendre l’hymne de la LdC avant une rencontre européenne... Du reste, pas de grandes nouveautés en ce qui concerne les modes de jeu, entre l’éternelle Ligue des Masters et le Vers une Légende qui permet de réaliser une carrière complète avec un même joueur. En conclusion, cette nouvelle édition de PES s’inscrit dans la lignée de la précédente version au niveau du gameplay, et reste donc difficile à appréhender pour un néophyte désireux de prendre le jeu en main rapidement. En tout cas, ce n’est pas le graphisme qui le fera s’éterniser devant le jeu vidéo. Voilà qui devrait une nouvelle fois permettre à FIFA de remporter son duel…

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