Info FM : à la découverte de NOLA Circus, ce projet fou qui a séduit Saha, Sagna, Djourou, Ciani & co !

Par Khaled Karouri
5 min.
Bacary Sagna @Maxppp

Du ballon rond à la caméra, il n'y a qu'un pas. Louis Saha, Bacary Sagna, Johan Djourou, et Mickaël Ciani ont tous troqué leurs habits de footballeurs pour le costume d'acteur, pour le bien d'un projet répondant au doux nom de NOLA Circus. Reportage.

Quel est le point commun entre les footballeurs Bacary Sagna, Louis Saha, Johan Djourou, Michaël Ciani, les basketteurs Nicolas Batum, Boris Diaw, Ian Mahinmi, Ronny Turiaf, Alexis Ajinca, le handballeur Luc Abalo, et le rugbyman Maxime Mermoz ? Eh bien, en plus d'être des sportifs de haut niveau, ils sont aussi tous producteurs pour One Million Dollar Film et son long-métrage NOLA Circus. Mais alors, pourquoi ont-ils tous accepté de jouer le jeu, et à quoi correspond exactement ce projet ? Contacté par nos soins, le président de One Million Dollar Film Arnaud Bettan vous expose plus en détails ce futur film :

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« Le scénario n'a rien à voir avec le sport, c'est de la comédie. En 2011, avec le réalisateur et scénariste Luc Annest, on cherchait à réaliser ce long métrage, avec de bons retours de la part de HBO en Angleterre et d'EuropaCorp, sans que cela ne se fasse. Le scénario étant très américain, on s'est dit qu'on allait tourner aux USA. Et suite à ma rencontre, entre autres, avec le basketteur Ian Mahinmi, on s'est dit qu'on allait faire un projet sportif pour le financer, en représentant plusieurs sports. On a le basket, le foot, le rugby, et le hand. On cherche à ouvrir un cinquième sport, olympique, ou le tennis ». Une palette large de disciplines, pour des sportifs tous logés à la même enseigne :

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« L'idée, c'est d'avoir une production collaborative, où il n'y a pas un sportif qui ressort. C'est notre choix, on ne va pas chercher à faire rentrer des Tony Parker, des Thierry Henry, des Zidane, mais avoir un groupe de sportifs de même niveau, qui font la promotion du film en faisant une vidéo inspirée du film NOLA Circus, et qui met en avant la comédie, avec derrière une petite interview pour expliquer le projet. Les 5% des recettes sont accordées aux associations caritatives qui parrainent. Le plus compliqué, c'est d'arriver jusqu'à eux pour leur expliquer le projet. Le plus simple, c'est de passer par un sportif qui en connait un autre et ainsi de suite. Passer par l'entourage n'est pas toujours évident, car il n'y a pas d'intérêts financiers, vu qu'ils investissent plutôt qu'ils prennent de l'argent ».

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Et le moins que l'on puisse dire, c'est que de jouer la carte de l'humour à la caméra est tout sauf une punition pour eux : « Ils sont excités à l'idée de faire des court-métrages. Après, on essaie d'adapter le scénario au temps qu'on a avec eux, car on a un temps restreint pour faire quelque chose de bien. Surtout, on veut les mettre en valeur, ça ne sert à rien de faire un scénario trop compliqué, difficile à interpréter. Boris Diaw a lui pris 3 jours en pré-saison pour faire la vidéo, tandis qu'avec Bacary Sagna on a pris quatre heures dans l'après-midi pour le faire. Certains arrivent à se dépasser, comme Maxime Mermoz ou Luc Abalo, pour qui il n'était pas évident d'aller dans le côté second degré, mais qui ont finalement réussi, grâce aussi au talent de Luc Annest ».

Des joueurs conquis par le projet

Mis à l'aise par le réalisateur, les sportifs ont donc joué le jeu à fond, à l'image de Mickaël Ciani, qui n'a pas hésité à intégrer ce projet : « J'ai accepté ce défi, car c'est complètement différent de ce qu'on a l'habitude de voir. C'est original, et surtout j'ai eu un très bon feeling avec le réalisateur, avec Arnaud. J'ai tout de suite accroché sur ce projet, il y a une vraie aventure humaine avec les autres joueurs et toute l'équipe qui entoure le projet. Et puis, j'aime beaucoup le cinéma, donc j'ai apprécié faire un petit court-métrage. On a passé une super journée, dans la région de Bordeaux, je me suis vraiment prêté au jeu. Que ce soit moi ou le réalisateur, on a apprécié ce moment. C'était la première fois que je jouais un rôle, et j'ai trouvé que j'avais une certaine facilité à me lâcher. Se prêter au jeu, être une autre personne, c'est ça qui est intéressant. Après, de là à être acteur (rires), on ne va pas tout mélanger ! Je me prête au jeu avec plaisir, mais être acteur c'est autre chose. Après, si j'ai l'opportunité de le refaire, ce sera avec plaisir ».

Même son de cloche du côté de Louis Saha : « J'ai tout d'abord rencontré Luc Annest, le réalisateur du film. Il m'a filé un script du projet, j'en suis tombé amoureux. Moi qui ai écrit un livre, j'avais conscience de la difficulté de ce qu'il avait entrepris. J'ai proposé de participer à ce projet avec les autres sportifs et de rejoindre cette équipe. On aime tous le cinéma, on est amoureux de ce qu'on voit à la télé, on veut voir comment ça se passe sur un plateau. L'opportunité était sympa, c'était un plongeon dans un monde que l'on voit de loin, je trouvais ça sympa. Retenter l'expérience ? J'avoue en tout cas que depuis je regarde ça différemment, c'est un métier extraordinaire, qui demande de la précision. C'est un monde d'excellence, du haut niveau comme au foot, et je me suis rendu compte qu'il y avait beaucoup de travail (rires), mais c'est super sympa, avec une superbe atmosphère ». Quand on vous dit que du ballon rond à la caméra, il n'y a qu'un pas !

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