Le Panathinaikos casse sa tirelire pour faire plaisir à ses français !
Athènes est devenu une destination à la mode cet été. Le pionnier Djibril Cissé avait ouvert la voie avec succès la saison passée et a été rejoint par trois anciens Lyonnais. Un recrutement ambitieux, mais très coûteux à en croire la presse hellénique.
En Grèce, le français est devenu à la mode depuis quelques saisons. Si Kavala avait ouvert la voie en recrutant à tour de bras, c'est le Panathinaikos qui surfe sur cette nouvelle vague tricolore. En recrutant Djibril Cissé la saison passée pour 8 M€, le Pana ne s'attendait sans doute pas à un si rapide retour sur investissement. Meilleur buteur du championnat, il a pris une place prépondérante aux succès du club la saison passée aussi bien en championnat qu'en coupe. Les dirigeants grecs n'ont donc pas regretté d'avoir offert un salaire de près de 2,5 M€ net par an (plus diverses primes) à l'ancien Marseillais.
Quoi de plus logique donc pour le club athénien de recruter « français » cet été. Ainsi, Jean-Alain Boumsong, Sidney Govou et Damien Plessis (tous d'anciens Lyonnais) sont venus chercher en Grèce un certain confort de vie, du soleil tout en évoluant dans un championnat au niveau très correct et qui bénéficie d'une bonne exposition en France grâce à Cissé. Mais tout ceci a un coût pour le Pana. Selon le site grec Barreto.gr, l'ensemble des charges de ces quatre Français représenterait près de 15 M€ par an.
Une somme exorbitante essentiellement due au traitement princier des Français pour qui rien n'est trop beau. Le club s'occupe de tout, il paye les loyers, les voitures, les billets d'avion entre la France et la Grèce pour les joueurs, mais aussi pour leur famille. Voici ce qui explique cette somme exorbitante. Mamadou Niang bénéficie d'ailleurs du même traitement à Fenerbahçe. Dès lors, on comprend mieux pourquoi ces joueurs ont succombé à l'appel des championnats moins cotés sur la scène européenne, mais qui apportent tant d'autres avantages...
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