Scandale FIFA : l'entourage de Platini lance la contre-attaque

Comme Sepp Blatter, Michel Platini a été suspendu par la Commission d'éthique de la FIFA. La chambre d'instruction a ainsi sanctionné l'actuel président de l'UEFA, et candidat à la présidence de l'instance mondiale, alors qu'un paiement frauduleux de l'ordre de 2 M€ lui est reproché. Pourtant, les arguments avancés ce jour par l'un des avocats de l'illustre numéro 10 des Bleus dans les colonnes du Parisien semblent suffisamment clairs :

« Même Blatter a reconnu l’existence de cet accord verbal lors de ses auditions. Ensuite, parce qu’il voulait réclamer des salaires impayés, Michel Platini a émis en son nom propre une facture à Sepp Blatter en janvier 2011. Deux millions de francs suisses (1,8 M€) ont alors été versés un mois plus tard. Cette somme a été déclarée auprès du fisc suisse puisque Michel est résident suisse », assure ainsi l'un des membres de la garde rapprochée du dirigeant français, levant le voile sur cette nébuleuse affaire. Tout semble donc clair, malgré le tourbillon dans lequel est pris l'ancien meneur de jeu de l'équipe de France, qui pense d'ailleurs déjà à la contre-attaque.

Candidat à la présidence de la FIFA, il pourrait avoir à attendre jusqu'à début janvier avant de pouvoir faire campagne jusqu'au 26 février. Et si on l'en empêche, les proches du dirigeant ont déjà tout prévu : « Si Michel Platini n’est pas autorisé à participer à la campagne présidentielle, alors nous déposerons un recours devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Encore une fois, il n’est pas concevable qu’une suspension provisoire ait des conséquences aussi lourdes », annonce un proche de Platini. Mieux, toujours selon le quotidien, la FFF, qui parraine la candidature du Français, envisage elle aussi de formuler un recours devant le TAS. La riposte s'organise.