Les vérités de James Rodriguez sur son départ du Real Madrid

Par Alexis Pereira
2 min.
Real Madrid CF @Maxppp

Interrogé par El Chiringuito en Espagne, James Rodriguez, prêté deux ans au Bayern Munich, est revenu sur les dessous de son départ au Real Madrid.

Les problèmes du Real Madrid, James Rodriguez (26 ans) en est bien loin désormais. Le milieu offensif, prêté au Bayern Munich jusqu'en juin 2019, caracole en tête de la Bundesliga avec les Bavarois et a signé son retour à la compétition après la trêve par un but sur la pelouse du Bayer Leverkusen (1-3, 18e journée). Pour autant, le Colombien n'oublie pas la Casa Blanca. Interrogé par El Chiringuito TV, relayé par As, le Cafetero (60 sélections, 21 buts) s'est notamment confié sur les conditions de son départ.

La suite après cette publicité

«Mon départ a été triste, dur... Jouer au Real, c'était mon rêve, mais le football est ainsi fait. À un moment, tu es où tu veux, à un autre, non, ensuite, tu reviens... Mon départ a été dur», a-t-il expliqué, visiblement touché, lui qui était arrivé au Santiago Bernabeu à l'été 2014, au sortir d'une brillante Coupe du monde au Brésil (meilleur buteur du tournoi avec 6 réalisations). Il est notamment revenu sur les choix de son ancien coach Zinedine Zidane, qui le cantonnait souvent la saison passée à un rôle de joker de luxe.

À lire Zinédine Zidane doit-il rejoindre le Bayern Munich ?

Amer envers Zidane... mais pas trop

«Mes statistiques étaient là, mais chaque entraîneur a ses préférences, ses goûts... et c'est respectable», a-t-il indiqué avant de poursuivre. «Zidane reste mon idole. Il a été un joueur incroyable, avec d'énormes qualités. Je ne sais pas si le feeling est passé ou pas. Chaque entraîneur a ses goûts et je le respecte. Je ne peux pas dire qu'il ait été injuste. Mais, quand j'entrais, je faisais de bonnes choses, intéressantes... Mais il ne faut plus y penser». Diplomate, l'ancien Monégasque n'en semble pas moins amer.

La suite après cette publicité

Une amertume qu'il n'a pas cachée à l'heure d'évoquer ensuite ses relations avec la presse ibérique. «La presse disait des choses fausses, que je m'entraînais mal, je ne peux pas l'accepter, car je m'entraîne toujours dur, plus que tous, avec des doubles séances. J'ai la conscience tranquille, parce que je sais ce que je donnais aux entraînements, le maximum. J'essaie toujours d'être prêt et bien, ces choses n'auraient jamais dû sortir. C'était pour me nuire, ils n'étaient pas toujours juste avec moi», a-t-il conclu, réglant ainsi ses comptes une bonne fois pour toutes. De quoi définitivement tourner la page merengue.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité