Comme souvent adepte des phrases qui marquent les esprits, Karl-Heinz Rummenigge a de nouveau frappé. S'il avait pris pour habitude de s'attaquer au Paris SG ces dernières semaines, le président du Bayern Munich a désormais dans sa ligne de mire le football anglais.
Le championnat anglais a explosé tous les records. En déboursant pas moins d'1,182 milliard d'euros sur le marché des transferts, la Premier League a écrasé la concurrence, premier championnat à dépasser la très symbolique barre du milliard d'euros dépensés. Une nouvelle qui fait bien évidemment le bonheur des aficionados du football britannique, mais qui inquiète le reste de la planète ballon rond. Comment espérer pouvoir rivaliser avec la BPL, quand celle-ci continue de recruter à tour de bras et pour des prix défiant toute logique ?
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Si, jusqu'alors, la plupart des dirigeants du Vieux continent restaient discrets sur le sujet, ravis aussi de pouvoir vendre au prix fort leurs éléments, voilà que Karl-Heinz Rummenigge jette ce vendredi un pavé dans la mare. Au cours d'un long entretien accordé au quotidien Süddeutsche Zeitung, le président du Bayern Munich n'a ainsi pas hésité à pointer du doigt la mainmise du football anglais sur le reste de l'Europe, et à s'alarmer publiquement de cette hégémonie totale :
« Le nouveau contrat anglais permet d'être encore plus dominant sur le marché qu'il ne l'a été, je sais déjà ce qui va se passer l'été prochain. Le tsunami sera encore plus violent. On n'a vu que le sommet de l'iceberg. J'ai vu le centre d'entrainement des jeunes que Manchester a mis en place et franchement, il n'y a pas mieux », assure l'homme fort de l'Allianz Arena, allant jusqu'à plaider pour un changement total du marché des transferts : « Il faudrait que la période des transferts dure huit semaines, et prenne fin le 31 juillet, le mercato devrait fermer avant le début des championnats ». Un vœu pieux sans doute.
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