Inter : Mourinho fait son show et s’attaque au FC Barcelone !

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Inter Milan José Mario Felix dos Santos Mourinho @Maxppp

Il Speciale Uno. José Mourinho héritera peut-être enfin de ce surnom auprès des supporters intéristes après la qualification en finale de la Ligue des Champions. Tant sur son banc que dans les médias, le Portugais n'a pas fait dans le détail hier.

« Nous sommes une équipe de héros. Nous y avons laissé notre sang ». Fidèle à lui-même, José Mourinho n’a pas fait dans la demi-mesure à la sortie de la rencontre face à Barcelone hier soir. Si ce sont bien les joueurs qui ont arraché avec leurs tripes cette qualification sur la pelouse du Camp Nou, tous les observateurs s’accordent à dire que le mérite principal revient à Mourinho et à sa science tactique.

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Alors, le technicien portugais ne s’est pas privé pour tirer à vue sur Barcelone, qui avait tenté de créer une atmosphère très particulière avant la rencontre. « Barcelone a célébré sa victoire à l’avance, a créé la polémique et a fait plusieurs choses incroyables lors des dernières 24 heures », a lâché Mourinho à la RAI. Il faisait alors référence aux déclarations guerrières de Pique dans la presse et aux incidents qui ont eu lieu aux abords de l’hôtel où logeaient les Intéristes. « À 4 heures du matin, nous ne pouvions pas dormir à cause des pétards lancés à l’extérieur de l’hôtel. Nous avions appelé la police à 23h et ils sont arrivés à 3h30 », a-t-il déploré. Les supporters blaugrana auraient dû y penser avant : il n’y avait pas mieux pour accentuer la soif de victoire du Special One, particulièrement remonté.

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Il fallait le voir à la fin de la rencontre courir comme un dératé sur la pelouse pour fêter la qualification. Une attitude qui a déplu à Victor Valdes qui a tenté de s’opposer à l’entraîneur lusitanien. Cela a chauffé un peu plus tard entre les deux hommes. « Valdes, comme les autres, s’attendait à passer ce tour. Ils avaient eu une sacrée surprise à San Siro. Et quand nous avons vu le cirque qu’ils avaient fait avec leurs T-shirts spéciaux et le public survolté, nous avons compris qu’ils avaient peur », a-t-il répliqué, avant de revenir sur un épisode surprenant. « Un joueur comme Samuel Eto’o, qui revient à Barcelone très souvent, a été harcelé par la police aujourd’hui (ndlr : hier) au sujet de taxes non payées en 2005 ».

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Malgré les nombreuses tentatives de déstabilisation et l’atmosphère particulièrement bouillante, l’Inter a su arracher sa qualification, ne concédant qu’un but. Et après avoir éliminé son ancien club Chelsea, Mourinho peut de nouveau exulter. Avec exubérance comme toujours…

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