Coronavirus, Inter : le coup de gueule de Diego Godín sur la situation en Italie

Par Lucas Billard
1 min.

Face à la pandémie de coronavirus qui ne cesse de se propager en Europe et dans le monde, le gouvernement italien avait, dans un premier temps, décidé de faire jouer les matches de championnat à huis clos avant d’officiellement suspendre la Serie A le 9 mars dernier. Le 8 mars, l’Inter Milan a affronté la Juventus (0-2), quelques jours avant que Daniele Rugani ne soit testé positif au coronavirus. Diego Godin (34 ans), le défenseur central des Nerazzurri, est rentré à Montevideo, en Uruguay, ce samedi après deux semaines passées en quarantaine dans la Botte. Il en a profité pour revenir sur la situation en Italie.

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«Nous avons été exposés jusqu’au dernier moment, ils ont continué à tirer la corde pour voir si nous pouvions continuer à jouer jusqu’à ce que la situation ne soit pas viable. Le système de santé s’est effondré, il n’y a pas de lits en soins intensifs pour soigner ces personnes gravement malades et des personnes qui peuvent avoir une autre maladie. Ils ne peuvent pas s’en occuper. Nous avons continué à jouer pendant plusieurs semaines, nous avons continué à nous entraîner, à jouer à huis clos, jusqu’à ce qu’un joueur soit testé positif (Rugani) et que nous et les joueurs de la Juventus soyons en quarantaine. Là, le championnat s’est arrêté. Bien sûr, dans ce match, il y avait d’autres joueurs qui ont été infectés, alors ils nous ont directement mis en quarantaine. Ici (en Italie), on ne lui (le virus) accordait pas autant d’importance au début, on pensait qu’il s’agissait d’un problème chinois et qu’il n’atteindrait pas d’autres pays. Ils ont pris des mesures petit à petit, assez lentement, mais au niveau gouvernemental, aucune mesure drastique n’a été prise pour empêcher ce qui pourrait arriver», a confié Diego Godin à ESPN.

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