Le Benfica, le FC Porto et le Sporting CP présentent une dette abyssale !

Par La Rédaction FM
2 min.
SL Benfica Anderson Souza Conceição @Maxppp

À l'image de leurs voisins espagnols, Benfica, Porto et le Sporting présentent une dette cumulée assez impressionnante...

Les clubs portugais sont souvent vantés pour leur modèle de gestion, notamment dans l'achat-vente de joueurs, et leurs bons résultats dans les compétitions européennes. Seulement, les formations lusitaniennes ne sont pas bonnes élèves dans toutes les matières. Selon l'AFP, la dette cumulée des trois géants que sont Benfica, le Sporting CP et le FC Porto, tous trois cotés en Bourse, dépasse le milliard d'euros ! «Les trois grands sont en faillite technique. S'ils ne trouvent pas de nouvelles façons de se financer, ils devront réduire fortement leur train de vie», a même déclaré l'économiste Antonio Samagaio.

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Benfica, malgré un bénéfice net annoncé de 14,1 M€ il y a quelques jours, présente un passif de 449 M€ à l'issue de la saison dernière (ses actifs consolidés sont cependant estimés à 440,7 M€ selon le dernier rapport transmis aux actionnaires). Pour ne rien arranger, la chute du groupe Banco Espirito Santo, actionnaire du club lisboète à hauteur de 7,97%, risque de compliquer un peu plus les affaires des pensionnaires du Estadio da Luz, la banque détenant toujours des titres de dette émis par le SLB estimés à 67,7 M€. «Que ce soit clair, le Benfica n'a aucun problème de trésorerie», s'est récemment défendu Luis Filipe Vieira, le patron des Encarnados. Le Sporting n'est pas mieux loti, puisqu'il affiche un passif atteignant les 442 M€.

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Finis les fonds d'investissement ?

Quant au FC Porto, sa dette s'élève à 209 M€. Ces chiffres, à l'image de ce qui se passe chez le voisin espagnol, sont évidemment inquiétants. D'autant que, bientôt, ces trois écuries pourraient ne plus pouvoir avoir recours aux fonds d'investissement. Selon les informations du Guardian, la FIFA et l'UEFA ont en effet décidé d'en finir avec la propriété de joueurs par des tiers (TPO), pratique qui permettait aux grands de Liga ZON Sagres de contrôler leur endettement tout en continuant à recruter sans trop compter.

Benfica, qui s'est distingué cet été en déboursant notamment 10 M€ pour s'attacher les services de l'international grec Andreas Samaris, a déjà pris les devants en rachetant il y a peu l'intégralité des droits sportifs de plusieurs joueurs, partiellement détenus par des fonds (Gaitán, Rúben Amorim, Maxi Pereira, Franco Jara, Djuricic, Nelson Oliveira, Airton, Sulejmani et Urreta), pour tenter de réaliser de juteuses ventes cet été et faire entrer toujours plus d'argent dans les caisses. Oui, mais après ? Si l'on ajoute à cela les règles strictes du fair-play financier, Benfica, Sporting et Porto vont donc devoir se réinventer et plus rapidement que prévu...

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