Sa situation au Real Madrid, Diego Lopez, la suite de sa carrière : Casillas dit tout

Aligné 45 minutes par Vicente Del Bosque avant de laisser sa place à Victor Valdés à la pause, Iker Casillas a encore fait les beaux jours de la sélection espagnole mercredi soir lors de la réception de l'Italie en match amical (1-0) en gardant sa cage inviolée. Au lendemain de cette rencontre, et avant d'accueillir Levante dimanche pour le compte de la 27e journée de Liga, le mythique portier du Real Madrid s'est présenté devant la presse pour y aborder sa situation personnelle et donner quelques-une des clés de son futur.

Titularisé lors de 14 des 41 rencontres de la Casa Blanca cette saison, Casillas s'est montré philosophe au moment d'évoquer la phase particulière qu'il traverse dans son club de toujours, barré en championnat par Diego Lopez. «Je le vis bien, il faut toujours étudier l'apport de chaque joueur. Il faut appliquer les ordres. Tout le monde en veut plus, et c'est positif. Si je dois jouer 14 matches, l'important est d'en vouloir toujours plus. Après c'est à l'entraîneur de voir. S'il a choisi de m'aligner dans ces deux compétitions (Ligue des Champions et Copa del Rey, Ndlr), j'en suis enchanté. C'est une réalité depuis quelques mois, on ne peut pas toujours jouer avec le même.»

S'il prend du recul vis-à-vis de son temps de jeu, San Iker en profite pour saluer son concurrent dans les buts madrilènes avec beaucoup de fair-play. «Jusqu'ici, le Mister a choisi d'aligner Diego dans une compétition au sein de laquelle nous évoluons bien. Si nous sommes actuellement leaders, c'est en grand partie grâce à Diego Lopez. Il s'en sort très bien. Quand je joue, je dois le faire bien aussi.» Mais alors que les phares ne sont plus autant braqués sur lui qu'à l'époque, Casillas ne craint-il pas de tomber dans l'oubli aux yeux d'autres clubs pouvant éventuellement lui offrir un avenir en tant que titulaire ?

«Je ne me suis jamais senti sous-côté, sous estimé, car les gens autour de moi me manifestent toujours autant d'affection, et c'est très important. Je sais ce que je vaux, et je dois une grande partie de ma réussite en carrière à la confiance que l'on m'a accordée. Ce que je peux valoir sur le marché ? Je n'en sais rien. Mais il me reste facilement cinq ans à jouer», a-t-il finalement conclu. Une phrase qui peut être autant interprétée comme une inébranlable envie de prouver à nouveau sa valeur et regagner sa place dans les buts du Real, qu'un appel du pied à destination d'écuries pouvant se montrer intéressées dans un futur proche. Au Brésil comme en coulisses, l'été sera chaud.