Mbappé, PSG, Cristiano Ronaldo, Isco : les 4 vérités de Florentino Pérez

Si le Paris SG, Manchester City ou l’AC Milan ont ouvert les vannes sans compter, le Real Madrid, habitué des mercatos dépensiers, est resté assez discret, n’accueillant que Theo Hernandez et Dani Ceballos. Une stratégie que le président merengue Florentino Pérez a expliquée sur les ondes de la radio espagnole Cadena SER. «Le Real Madrid ne paiera pas 222 M€ pour un joueur. Ce que je sais, c’est que le PSG les a payés pour Neymar et qu’il joue désormais à Paris», a-t-il indiqué, revenant également sur le cas Kylian Mbappé, un temps annoncé à Madrid avant de rejoindre finalement le PSG. «Mbappé ? Il a choisi le PSG car il est né à Paris. Il y a eu des contacts avec lui. Mais je ne sais pas si c’était le moment de recruter un joueur qui aurait pu perturber ceux que nous avons déjà», a-t-il expliqué.

Pour autant, contrairement à d’autres, le patron de la Casa Blanca ne critique pas spécialement le PSG pour ses dépenses estivales, demandant simplement une organisation plus juste. «Il est vrai que le football est en train de changer. Des investisseurs arrivent avec beaucoup d’argent et il y a des transferts pour des valeurs très élevées, mais au Real Madrid, personne n’investit ainsi. On pourrait acheter un joueur pour 180 ou 200 M€, mais cela nous perturberait plus que cela nous aiderait. (…) Il faut rendre ses normes un peu plus concrètes. Il ne faut pas dire non à l’argent venu d’ailleurs, mais organiser cela d’une manière qui permette à tous d’avoir de meilleurs joueurs et de pouvoir lutter les uns contre les autres», a-t-il confié, répondant à ceux qui lui disent qu’il procédait lui-même de la sorte à l’époque des Galactiques.

Pérez calme le jeu pour CR7

«Il nous manquait des revenus et nous avons cherché à recruter les meilleurs du monde. Ainsi, nous avons reçu un gros chèque de Teka et de Siemens. Cela nous a donné la stabilité nécessaire pour continuer à travailler avec cette équie avec les meilleurs du monde, d’Espagne et le centre de formation», a-t-il lancé. L’homme fort des pensionnaires du Santiago Bernabeu s’est ensuite penché sur quelques cas particuliers, notamment la prolongation d’Isco (23 ans), en pleine forme depuis quelques mois. «Isco est arrivé très jeune au Real Madrid et il n’a fait que s’améliorer. Il a fait ce que l’on attendait de lui. Maintenant, il a 25 ans et il est l’un des onze joueurs espagnols que nous avons aux côtés de ceux de la cantera aussi, un équilibre qui nous donne des résultats. Nous annoncerons sa prolongation dans les prochains jours. Nous avons des joueurs très jeunes, un collectif qui s’entend superbement bien et qui doit travailler avec cet entraîneur», a-t-il lâché.

Il est ensuite revenu sur les envies d’ailleurs de Cristiano Ronaldo cet été après ses soucis fiscaux. «Je ne sais pas ce qui est arrivé à Cristiano cet été. Il était énervé, tout le monde le serait pour ces questions fiscales. Il ne m’a donné aucune explication. Après son audience, il a disputé la Coupe des Confédérations et est parti en vacances. Cristiano a dit qu’il était dans la meilleure équipe du monde. La seule fois qu’il a eu l’occasion de s’exprimer, c’était à Monaco, et il a assuré qu’il était enchanté. Il est le meilleur du monde et je ne sais pas combien gagnent les autres. C’est un débat absurde. Je ne sais pas combien vous gagnez. Je pars du principe que tout le monde est obligé de payer. Il est arrivé en Espagne avec la structure fiscale d’Angleterre, mais il n’a rien caché. C’est ce qu’il m’a raconté et, du fait, il est tranquille», a-t-il conclu. Et un CR7 tranquille a de quoi inquiéter plus d’une équipe. Le Real et Pérez ne s’en plaindront pas !