Ces affaires dont l'OM se serait bien passé...

Par Alexis Pereira
2 min.
Olympique Marseille César Azpilicueta Tanco @Maxppp

Après la perquisition menée par les forces de l'ordre au centre d'entraînement de l'Olympique de Marseille, certains détails des affaires visées commencent à sortir au grand jour...

L'Olympique de Marseille s'en serait bien passé. Le nom du club phocéen est pris, bien malgré lui, dans une vaste enquête de l’Office central de la lutte contre le crime organisé (OCLCO) au sujet des transferts de Souleymane Diawara en 2009 et d'André-Pierre Gignac en 2010. Un nom est plus particulièrement dans le viseur de la justice, celui de l'agent de joueurs Jean-Luc Barresi. Ce dernier serait suspecté de liaisons dangereuses avec le milieu corso-marseillais. Dans les colonnes de La Provence, il s'est expliqué sur son implication dans les deux transferts cités ci-dessus.

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«Je suis tranquille, serein. Je ne suis jamais intervenu dans le transfert d’André-Pierre Gignac, ni de près, ni de loin !», a-t-il lancé avant de poursuivre. «Appelez tous les agents qui ont des joueurs à l’OM, pas un ne dira qu’il faut passer par moi ni que je les ai menacés», a-t-il lâché, entrant ensuite dans les détails. «J’ai su que
l’OM voulait Diawara, je suis monté le voir à Bordeaux. Il m’a dit qu’il n’avait pas d’agent, mais souhaitait que le transfert soit fait par son ami Karim Aklil. J’ai fait un travail d’agent de joueurs et j’ai touché 25% de la commission, ce qui est matérialisé par un contrat commercial»
, a-t-il lâché.

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Il affirme d'ailleurs ne pas être davantage impliqué dans le transfert d'APG. «J’ai fait mon travail, je l’ai rencontré comme un agent le fait avec des joueurs. Je lui ai proposé un transfert, j’avais travaillé avec
Newcastle, Liverpool. Il m’a dit qu’il était bien avec Jean-Christophe
Cano. Le transfert, en août 2010 à l’OM, je n’y suis donc pas»
, a-t-il confié, clamant son innocence et se disant prêt à témoigner si on le lui demandait. M. Barresi n'est pas le seul à être dans l’œil des autorités. José Anigo est également surveillé de près. Le Parisien annonçait hier que le directeur sportif phocéen avait été mis sur écoute. Le quotidien va plus loin aujourd'hui en publiant des extraits de conversations enregistrées.

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En cause selon la publication : ses relations étroites avec Richard Deruda, père de l'ancien milieu de terrain de l'OM Thomas, aujourd'hui à Consolat (CFA), qui serait une figure du milieu marseillais et fiché au grand banditisme. Le dirigeant olympien s'est refusé à tout commentaire et a balayé tout lien avec le « réseau corse». L'OM a pris les devants en se constituant partie civile dans le cadre de la procédure de l'OCLCO, mais nul doute qu'il se serait bien passé d'une telle publicité...

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