Jean-Michel Aulas prépare son départ de l'OL

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Olympique Lyonnais @Maxppp

Président emblématique de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas a confirmé qu'il avait commencé à penser les contours de son futur départ du club rhodanien.

Avec les plus grands chefs cuisiniers, il est le symbole de la grande réussite lyonnaise à l'échelle nationale et internationale. Président de l'Olympique Lyonnais depuis 1987, Jean-Michel Aulas a fait passer son club de coeur de la Ligue 2 aux sommets du football français et a même tutoyé les cimes européennes en 2010 avec une demi-finale de Ligue des Champions (perdue face au Bayern Munich). Un exemple de succès solide acquis dans la durée reconnu partout en Europe. Une tête d'affiche prenant presque entièrement la lumière lorsqu'ils s'agit d'évoquer l'OL.

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A Barcelone, par exemple, la presse catalane résumait parfaitement ce sentiment au moment de présenter les Gones en marge du huitième de finale retour face au Barça. «Si Jean-Michel Aulas décide qu’il faut y croire, tous ceux faisant partie de l’OL acquiescent de la tête. (…) Ses désirs sont des ordres pour un club tournant autour de sa personne et de la Ligue des Champions», pouvait-on ainsi lire dans les colonnes du journal espagnol Sport. Un chef de meute que les supporters rhodaniens vont toutefois voir partir un jour. Le 22 mars prochain, JMA fêtera en effet ses 70 ans, un âge auquel un capitaine d'industrie prépare sa succession.

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Vers un départ en 2023

Dans un entretien accordé à L'Equipe, Aulas a ainsi confirmé qu'il préparait soigneusement en coulisse sa passation de pouvoirs. «Elle se prépare, mais pas obligatoirement en public. Jérôme Seydoux et deux ou trois autres dirigeants savent précisément ce qu'on a l'intention de faire, quand et comment. Évidemment que nous parlons de ça entre nous», a-t-il indiqué avant de confirmer que ce grand moment pourrait bien se produire dans quatre ans, soit en 2023.

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«Non, ce n'est pas une date en l'air. (...) Pour une succession capitalistique, cela peut être un moment opportun. Mais on peut aussi imaginer une succession exécutive avant cette date. Quand on a soixante-dix ans, et qu'on est à la tête d'un groupe avec 300 M€ de chiffre d'affaires, on ne peut pas se permettre de ne pas envisager l'avenir», a-t-il conclu avant de préciser qu'un poste à la tête de la FFF n'est, pour l'instant, pas à l'ordre du jour lorsque son départ de l'OL sera effectif.

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