La franche réponse de Jeff Reine-Adélaïde sur sa situation à l'OL

Par Alexis Pereira - Dahbia Hattabi
3 min.
Olympique Lyonnais Jeff Reine-Adélaïde @Maxppp

Présent en conférence de presse, Jeff Reine-Adélaïde s'est exprimé sur le traitement de faveur qui lui est réservé depuis son arrivée à l'Olympique Lyonnais cet été.

Le cas Jeff Reine-Adélaïde (21 ans) a posé beaucoup de questions ces dernières semaines du côté de l'Olympique Lyonnais. Remplacé à la pause contre l'Olympique de Marseille (2-1, 13e journée de Ligue 1), alors qu'il était l'un des meilleurs sur le pré, le milieu de terrain a ensuite été sorti au cours de la première période lors du succès face à l'OGC Nice (2-1, 14e journée de L1). Un traitement de faveur qui a fait naître interrogations et débats. Interrogé en conférence de presse ce lundi, Rudi Garcia est revenu sur ses décisions à l'encontre de l'ancien d'Arsenal (2 buts et 3 passes décisives en 11 apparitions en L1).

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«Jeff est un garçon très ouvert et très intelligent. Il est avide de conseils. Il doit être décisif comme il l'a fait à Strasbourg. Il doit continuer comme ça. Il doit peut-être faire des choix plus justes sur l'endroit où il doit se servir de sa capacité à éliminer ou de sa vitesse», a-t-il lâché, sans donner davantage d'explications. Présent quelques instants plus tard, l'ancien Angevin, buteur ce samedi contre Strasbourg (1-2, 15e journée de L1), a livré sa version de ce passage pas forcément facile à appréhender. «Il me fallait un temps d'adaptation, à certains moments, j'ai été moins bon. Il fallait que je progresse sur certains points», a-t-il glissé avant de poursuivre.

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Convaincu par Rudi Garcia

«Bien sûr, le coach discute beaucoup avec moi, il apporte beaucoup de réponses à mes questions, pour me faire progresser dans les domaines et rester performant sur le terrain. Pendant un moment, je trouve, le coach aussi, que je ne me plaçais pas très bien dans le bloc. Il fallait que je rectifie ça et mette plus d'intensité dans mon jeu. Il faut continuer à bosser pour améliorer mes points faibles et travailler les points dans lesquels j'excelle. Je n'ai pas douté, j'ai conscience de mes qualités. C'était compliqué, mais il faut faire avec. On a un groupe étoffé, avec une concurrence saine et rude, accepter et continuer à travailler dur sur le terrain», a ensuite indiqué l'homme arrivé du SCO à l'été pour 25 M€, expliquant comment il avait su rebondir.

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«Le coach a eu ses explications, vous avez eu ses réponses. Moi je suis obligé d'accepter ce que le coach me dit. Mentalement, j'ai su rebondir. Sortir à la mi-temps dans un gros match... Il fallait rester fort, continuer à travailler, le coach a su trouver les mots justes pour m'aider à comprendre sa décision. Je suis parti en sélection (doublé contre la Géorgie), j'ai été bon, le coach m'a parlé à son retour, j'attendais ça, j'ai besoin d'un coach qui me parle beaucoup. Je me suis remis en question match après match. J'ai dû lui montrer que j'étais prêt à faire ce qu'il me disait. J'étais heureux au retour des Espoirs, je suis encore plus heureux maintenant», a-t-il conclu. Ces péripéties désormais oubliées, JRA l'ambitieux compte bien poursuivre sa montée en puissance.

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