Cette 26e journée de Ligue 1 marque la fronde de plusieurs acteurs du championnat. Dans l’œil du cyclone, le corps arbitral coupable de ne pas protéger suffisamment les grands joueurs.
Les relations se tendent entre certains clubs français et le corps arbitral. Ce qui ressemblait à un épi-phénomène il y a quelques semaines se rapproche désormais d'une affaire d'Etat. On le savait, le Paris Saint-Germain se plaignait du traitement spécial infligé à Neymar par ses adversaires sur le terrain. Régulièrement ciblé par les joueurs adverses, le génie brésilien reçoit beaucoup de coups sur le pré. Si le PSG est déjà monté au créneau pour que sa star soit plus protégée par le corps arbitral, l'Olympique Lyonnais lui a emboîté le pas concernant Nabil Fekir.
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Le capitaine rhodanien demeure lui aussi la cible récurrente des adversaires lyonnais, ce qui a provoqué le courroux de Jean-Michel Aulas et Bruno Genesio. Une dernière étape a même été franchie par l'OL ce samedi avec la publication d'une photo de la jambe de l'international français après la rencontre en Ligue Europa face à Villarreal (3-1). Sans oublier l'AS Monaco via Radamel Falcao qui avait réclamé à sa manière plus de protection sur le terrain. Clairement visé par les plaintes parisiennes, lyonnaises et monégasques, le corps arbitral a vu samedi en fin d'après-midi un autre acteur de la Ligue 1 prendre position : Rudi Garcia.
Le Stade Rennais s'invite au débat
L'entraîneur de l'Olympique de Marseille a exprimé son ras-le-bol face aux multiples coups reçus par Florian Thauvin. « J'en profite pour dire qu'il se fait matraquer depuis deux matches. Il serait temps de le protéger un peu. Si on veut continuer à voir du spectacle, il faudrait qu'il soit sur le terrain et pas à l'infirmerie. Entre Saint-Etienne et le dernier match, ça fait beaucoup de coups reçus pour Flo, » a ainsi pesté le technicien phocéen. Un gigantesque tollé qui a pris une nouvelle dimension samedi soir après la rencontre entre Caen et le Stade Rennais (2-2). Coupable d'une vilaine faute sur Ismaïla Sarr, Diomandé écope d'un carton jaune. Quelques minutes plus tard, l'attaquant rennais est contraint de quitter les siens sur blessure.
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C'est déjà la troisième fois que l'ancien messin reçoit des semelles de la part de ses adversaires. Pour Olivier Létang président du club breton, la supercherie doit s'arrêter au plus vite. « Le traitement infligé à Ismaïla Sarr est inacceptable! Il faut protéger les joueurs offensifs, les joueurs créatifs et pas seulement Neymar. Ismaïla est sorti sur blessure suite à des grosses fautes pour ne pas dire plus pour la troisième fois de la saison! Ismaïla sort et le joueur qui fait faute ne reçoit qu’un carton jaune. Trop c’est trop, il faut donc protéger l’intégrité physique de ce type de joueur créatif et pas seulement "Isma", tous les joueurs offensifs. Ce n’est pas parce que nous sommes le Stade Rennais F.C. que nos joueurs ne doivent pas être protégés. Nous ne l’accepterons pas, » a ainsi fustigé Létang. La tension monte donc encore d'un cran entre certains clubs de Ligue 1 et les arbitres. Le début d'un conflit ouvert entre les différents protagonistes ? Affaire à suivre...
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