Les dessous de la guerre entre l’OM et l’Orange Vélodrome

Par Constant Wicherek
2 min.
Olympique Marseille @Maxppp

Rugissantes contre Rennes, sulfureuses contre Konyaspor, les tribunes du Stade Vélodrome ont montré leur mécontentement depuis le début de la saison. Mais où se trouve l'origine des conflits ? Pas uniquement dans les résultats...

À défaut de faire vibrer ses supporters sur le terrain depuis le début de saison, l'Olympique de Marseille parviendra-t-il a les rassurer en tribunes ? C'est la question qui se pose ce dimanche matin à quelques heures seulement de retrouver le Stade Orange Vélodrome contre Toulouse. En effet, contre Rennes (1-3) puis contre Konaspor (1-0), les tribunes phocéennes n'étaient pas vraiment en fête et l'ont montré. Depuis, l'OM s'est imposé contre Amiens en Picardie (2-0) et attend donc de voir quel accueil vont lui faire ses supporters.

La suite après cette publicité

Mais d'où vient ce conflit alors que l'Olympique de Marseille n'a perdu que deux rencontres dont une contre Monaco, certes sévère (1-6), et se classe à l'heure actuelle 8e à deux points de Lyon et à seulement cinq (avec un match en retard) de la troisième place de Bordeaux ? C'est L'Equipe qui apporte une multitude de réponses ce dimanche matin. Tout commence avec le mercato d'été, censé être le point de départ du Champions Project et qui n'a finalement accouché que d'une souris avec aucun recrutement clinquant.

À lire OM-Nice : le vestiaire marseillais est écœuré

Eyraud et le directeur de la sécurité dans l'oeil du cyclone

« On se sent clairement cocus en repensant aux mois écoulés. Après les annonces et les investissements du mois de janvier, on nous disait 'Vous verrez les grandes ambitions de McCourt cet été, il y aura quatre recrues d'entrée en juin", etc. On a vu », explique-t-on au quotidien du côté des Yankees, un groupe de supporter marseillais. Pourtant, les groupes ont bien rempli le Vélodrome puisque le stade compte entre 32000 et 33000 abonnés cette saison. Mais les défaites ont tout réveillé : « c'était un prétexte pour régler des comptes », avance un proche de Jacques-Henri Eyraud.

La suite après cette publicité

Le Président JHE est donc lui aussi dans l'oeil du cyclone d'autant qu'il ne serait pas en bons termes avec l'une des figures des South Winners (plus gros groupe de l'Orange Vélodrome avec plus de 6000 abonnés) Rachid Zeroual. Enfin, la politique menée au stade par le directeur de la sécurité Thierry Aldebert est jugée trop sécuritaire ce qui déplaît évidemment aux ultras. La seule solution pour l'OM pour mettre un mouchoir sur ces problèmes ? La victoire et ça doit commencer ce soir.

Plus d'infos sur...

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité