John Textor veut se venger de l’OL !
En pleine guerre ouverte avec ses anciens partenaires, John Textor joue son va-tout. Déterminé à reprendre la main, il cible l’OL et ses ex-associés, bien décidé à leur faire payer le prix fort.

L’été 2025 restera comme l’un des plus chaotiques de l’histoire récente de l’Olympique Lyonnais. Tout a commencé par un choc brutal : la décision de la DNCG de reléguer le club en Ligue 2 en raison de graves irrégularités financières. Pour éviter le naufrage, les actionnaires ont dû injecter 100 millions d’euros en urgence, poussant à l’éviction de John Textor de la direction du club. Ce départ a ouvert la voie à l’arrivée de Michele Kang, désormais présidente, qui incarne un nouveau chapitre de gouvernance. Quelques semaines plus tard, la DNCG a validé l’appel de l’OL, lui permettant de rester en première division, sans nouvelle sanction sportive. Un soulagement, mais loin de dissiper toutes les incertitudes. Sur le plan sportif, le mercato a été aussi agité que les coulisses. Le club a vu partir plusieurs figures importantes, dont Alexandre Lacazette, Lucas Perri et Rayan Cherki, symboles d’une page qui se tourne. En parallèle, l’OL a tenté de se reconstruire avec des paris prometteurs comme Ruben Kluivert, Pavel Šulc ou encore Afonso Moreira. Sans oublier l’arrivée à venir de Tyler Morton. Le club reste aussi très actif dans l’autre sens du marché, avec des rumeurs persistantes autour des départs de Malick Fofana, Paul Akouokou ou encore Georges Mikautadze. Entre ambitions de retour aux sommets immédiat, urgence de stabilité et pression populaire, Lyon vit un été à haute tension, sous le signe de la reconstruction forcée.
Et même si John Textor n’est plus directement impliqué dans les affaires du club, son ombre plane toujours sur les rives du Rhône. En effet, la crise entre John Textor et ses anciens associés au sein d’Eagle Football Holdings s’intensifie, avec l’ouverture d’une nouvelle procédure judiciaire. Des dirigeants actuels d’Eagle, dont le fonds Ares et Michele Kang, ont saisi la justice pour empêcher Textor de prendre des décisions unilatérales au sein de la SAF de Botafogo. Dans leur plainte, ils demandent la suspension des décisions prises lors de la dernière assemblée générale du 17 juillet, ainsi que l’interdiction pour Botafogo de conclure de nouveaux contrats sans la validation formelle d’Eagle Bidco. La justice doit d’abord statuer sur le tribunal compétent pour traiter l’affaire, alors qu’une autre juridiction a récemment gelé tout changement de contrôle au sein du club, en réponse à une créance impayée de 23 millions d’euros. Ce prêt, curieusement signé par Textor lui-même en 2024 au nom d’Eagle, est désormais au cœur de la bataille, soulignant les tensions internes et la complexité juridique de l’affaire.
Textor est déterminé !
Selon les informations de la Globo, John Textor chercherait actuellement à lever des fonds pour racheter la SAF de Botafogo, mais cette initiative est freinée par une opposition ferme de ses anciens partenaires, qui refusent toute négociation tant qu’il reste impliqué dans la structure. Selon eux, sa position actuelle constitue un conflit d’intérêts manifeste, car il se placerait à la fois en tant que vendeur et acheteur de l’actif. Cette rupture s’est accentuée après la relégation de l’Olympique Lyonnais en Ligue 2, conséquence des sanctions imposées par la DNCG. Cette dernière avait conditionné le maintien du club en première division à deux exigences : l’éviction immédiate de Textor de la direction des Aigles (Eagle Football) – chose faite – et une injection de 100 millions d’euros par les actionnaires. Textor, seul à ne pas avoir contribué à cette levée de fonds, a définitivement scellé la rupture avec les autres membres du consortium. Dans un développement parallèle mais lié à cette crise de gouvernance, Botafogo a formellement réclamé à l’OL environ 73 millions d’euros, dénonçant plusieurs transferts qu’il juge préjudiciables.
Le club carioca estime avoir été lésé dans des opérations internes à la galaxie Eagle Football, orchestrées à l’avantage de Lyon. Parmi les transferts visés : Igor Jesus (43 M€), Jair Cunha (20,9 M€), Jefferson Savarino (7,6 M€), et Luiz Henrique pour un montant non précisé. De plus, Thiago Almada aurait été prêté gratuitement à l’OL sans que le club français n’assume son salaire. Botafogo accuse ainsi Lyon d’avoir abusé de la structure financière et logistique commune mise en place par Eagle pour se renforcer, tout en vidant le club brésilien de ses talents. Cette affaire souligne les dérives potentielles d’un modèle multi-club mal encadré, notamment lorsque les intérêts entre entités supposément partenaires entrent en collision. John Textor, désormais en guerre ouverte avec ses anciens alliés, semble déterminé à faire tomber ceux qui, selon lui, l’ont trahi. Derrière la bataille judiciaire et financière, c’est une vendetta froide qui se dessine : il veut faire payer l’OL et ses nouveaux dirigeants au prix fort. Pour Textor, cette affaire dépasse le simple cadre d’un conflit d’actionnaires. C’est une lutte pour reprendre le contrôle, sauver la face… et faire tomber des têtes.
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