OL : week-end décisif pour la course au podium ?

Par Matthieu Margueritte
4 min.
Les Gones fêtent le but de Moussa Dembélé contre l'ASSE @Maxppp

Ce week-end, la 28e journée de Ligue 1 sera le théâtre de deux affrontements majeurs dans la course au podium. Lille reçoit l'Olympique Lyonnais et Montpellier se déplacera à Rennes. Malheur aux perdants ?

Mathématiquement, tout restera encore possible. Pourtant, cette 28e journée de Ligue 1 pourrait bien marquer un tournant dans la course au podium synonyme de Ligue des Champions la saison prochaine. Car si la deuxième place occupée par l'Olympique de Marseille semble pour le moment inaccessible (55 points, 8 unités d'avance sur son premier poursuivant), le troisième siège est au coeur d'un formidable combat à cinq entre Rennes (47 pts), Lille (46 pts), Lyon (40 pts), Montpellier (40 pts) et Monaco (40 pts).

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Et si l'ASM aura fort à faire lors du derby de la Côte d'Azur face à l'OGC Nice, cette 28e levée sera surtout alléchante parce que les quatre autres équipes citées ci-dessus vont s'affronter directement. Le programme nous réserve d'ailleurs un dimanche 8 mars très animé puisque Rennes-Montpellier est prévu à 17h avant la grand-messe de 21h avec Lille-OL (match à suivre sur le live commenté de notre site). Un beau menu en perspective. Et une question qui se pose : ces confrontations seront-elles décisives dans la course au podium ?

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Présent hier en conférence de presse, le Montpelliérain Damien Le Tallec a avoué qu'un mauvais résultat en Bretagne pourrait avoir de grosses conséquences. « Le Stade Rennais est troisième avec sept points d’avance sur nous, donc si on perd dimanche, ça va être très compliqué ». Une mission pas simple face à des Rouge-et-Noir qui misent désormais tout sur le championnat après leur défaite cette semaine en demi-finale de Coupe de France face à l'ASSE (1-2). De plus, la pelouse bretonne ne réussit pas forcément au MHSC ces dernières années : 2 nuls (0-0 en 2019, 1-1 en 2018) et 2 défaites (1-0 en 2017, 1-0 en 2015). Il faut remonter en 2014 pour voir la trace d’un succès héraultais au Roazhon Park (4-0).

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Les statistiques peu favorables à l'OL dans le Nord

Et pour les Gones ? Depuis le début de la saison, l'OL est engagé dans une course contre la montre. Auteur d'une des pires entames de championnat de son histoire, le club de Jean-Michel Aulas, qui ne nous avait pas vraiment habitué à changer de coach en cours de saison, a repris du poil de la bête depuis le début de l'année 2020. C'est simple, les partenaires d'Houssem Aouar ont disputé seize rencontres (toutes compétitions confondues) depuis le mois de janvier et n'ont connu la défaite qu'à trois reprises (trois nuls et dix succès). De plus, l'arrivée du Brésilien Bruno Guimarães a coïncidé avec le retour d'un jeu plus emballant.

Au vu des dernières prestations de l'OL, il y a de quoi être optimiste. Mais pas trop non plus. Outre leur regain de forme (5 succès lors de leurs 6 derniers matches de championnat), les Dogues de Christophe Galtier affichent un bon rendement à domicile (10 victoires, 2 nuls et 2 défaites en 14 rencontres disputées sur leur sol). De plus, le Nord n'est pas une terre très accueillante pour les Gones qui restent sur deux matches nuls consécutifs à Pierre-Mauroy (2-2). Mais depuis 2009, les hommes du président Aulas affichent un bilan plutôt négatif, à savoir 5 partages des points, 6 défaites et 1 seule victoire.

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Mais les Gones y croient dur comme fer

Mais chez les Gones, malgré l'enjeu certain, la dose de confiance est présente. « Ça peut l’être (un match tournant), après tout dépend des autres résultats. Le fait est de revenir à trois points de cette équipe et ne pas lâcher des points c’est très important. Ça peut être un match capital. On va essayer de gagner ce match pour nous rapprocher. En cas de victoire, on se rapproche de Lille et on ne lâche pas de points à Rennes. Ça peut ressembler à un match de coupe. Mathématiquement, c’est largement possible, mais il faut le démontrer sur le terrain. On est plutôt bien niveau confiance et dans le jeu », a déclaré Houssem Aouar en conférence de presse, imité quelques instants plus tard par son entraîneur Rudi Garcia pour qui, même une défaite ne serait pas fatale.

« C’est un concurrent direct donc un match important. On y va pour gagner. Si on fait un résultat là-bas, même match nul, rien ne sera définitivement terminé. Mais si on veut recoller le plus vite possible, il va falloir gagner. Ça va être compliqué. On sait que ça va être très dur, mais on a des arguments à faire valoir. On est ambitieux, on veut gagner, ne plus traîner en route. Vous faites très bien ces calculs. Le seul calcul, c’est de gagner contre Lille. Si on perd, on sera loin, mais ce ne sera peut-être pas définitif non plus. Ça ne sert à rien de faire des plans. On envisage qu’on va être capable de gagner à Lille, et rien d’autre. » Réponse dimanche soir sur les coups de 22h45.

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