OM, OL : Eyraud et Aulas se déclarent la guerre !

Par Max Franco Sanchez
3 min.
Olympique Marseille @Maxppp

Dans les colonnes de l'Equipe, les deux présidents se sont rendus les coups après ce fameux épisode de la commission de discipline.

On dirait bien que le président phocéen et le président rhodanien ne passeront pas leurs vacances ensemble. Dans une interview accordée à l'Equipe et à La Provence ce samedi - les premiers extraits ayant été dévoilés par les médias en question vendredi soir - Jacques-Henri Eyraud est monté au créneau, dénonçant des sanctions jugées trop sévères à l'égard de son club et d'Adil Rami. Il a également critiqué l'attitude de Jean-Michel Aulas, qu'il accuse d'avoir provoqué et d'avoir ajouté de l'huile sur le feu. Dans la même interview, Eyraud était allé encore plus loin, multipliant les attaques personnelles à l'égard du président de l'Olympique Lyonnais.

La suite après cette publicité

« Depuis quinze ans tous mes prédécesseurs ont eu, à un moment donné, un problème avec Jean-Michel Aulas. Mais j'ai assisté à un tel moment mardi soir que, si cela ne remet pas en cause l'opinion que je porte sur l'homme, le dirigeant de club, je rendrai désormais coup pour coup. […] J'ai vu un président qui bénéficiait d'une impunité absolue dans son comportement et son attitude. [...] Mon objectif professionnel n'est pas d'afficher 8 000 tweets sur mon compte. J'ai autre chose à faire que de passer mon temps sur mon téléphone, y compris en vacances à Saint-Barthélemy, à tweeter sur l'Olympique Lyonnais », a ainsi lâché le président de l'Olympique de Marseille.

À lire Samir Nasri est inquiet pour l’OM avant l’Atalanta

« Eyraud est en train de disjoncter »

Et forcément, Jean-Michel Aulas a tenu à lui répondre, également dans les colonnes du quotidien l'Equipe. « C’est tellement désagréable. Vulgairement, je dirais qu’il a pété les plombs car je suis choqué par ces attaques personnelles. Il dit que nous avons demandé des reports mais nous avons le droit à en demander un, ce que nous avons fait car Vincent Ponsot (directeur général adjoint) et Me Joseph Aguera, notre avocat, étaient en vacances. Il y a eu une proposition pour le 3 mai et on est finalement revenu en arrière à la demande de Marseille. Tout ce qu’il dit est faux. Je pense qu’il est en train de se justifier vis-à-vis de ses groupes de supporters car la décision est très éloignée de ce qu’il avait tenté d’obtenir », a-t-il d'abord répondu au sujet des fameux incidents du choc entre les deux équipes.

La suite après cette publicité

Avant de répondre aux attaques personnelles du président olympien : « quand il dit que j’ai menacé, j’ai effectivement dit que ses propos étaient diffamatoires. Ce sont des dénonciations calomnieuses, ce qui a été fait contre nous, contre Lopes, comme dans cette interview. Je suis vraiment surpris qu’un administrateur de la Ligue puisse avoir cette attitude. Il est en train de disjoncter. Il parle aussi de mes tweets, mais ça reste un moyen de communication utilisé par les hommes politiques, les chefs d’entreprise. Il oublie que, quand la décision a été donnée par la commission, il twittait trente minutes plus tard : "J’ai compris…". Tout le monde sait à quoi il faisait référence. Je l’ai interpellé pour savoir ce qu’il avait compris mais je n’ai pas reçu de réponse. Et quand il m’appelle "Don Giovanni Michele"… C’est encore de la dénonciation calomnieuse ». Ambiance...

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité