Ses objectifs, les investisseurs étrangers, le Grand stade : Aulas affiche de l'ambition pour son OL

L’arrivée des Qataris de QSI au PSG a fait de l’ombre à l’Olympique Lyonnais. Meilleur club de France au début des années 2000, la formation rhodanienne risque de jouer les seconds rôles face à son homologue parisienne devenue assoiffée de stars. Absent de la prochaine édition de la Ligue des Champions et confronté à une crise financière, l’OL de Jean-Michel Aulas ne compte pas pour autant baisser les bras. C’est ce qu’a déclaré JMA dans une interview accordée à la Tribune de Lyon dont les brefs extraits ont été publiés sur le site officiel du club.

« Il n’y a pas de fléchissement sur le plan sportif ! L’OL reste le premier club français. Et de très loin : on est 10e à l’indice UEFA chez les garçons et premier chez les filles. » Et ce n’est pas la 4e place décrochée cette année qui va le décourager. « Rester parmi les meilleurs clubs français jusqu’à ce que les revenus du stade permettent d’aller plus haut… » Toujours en termes de revenu, Aulas semble toutefois avoir changé son fusil d’épaule. Lorsque le journaliste lui demande s’il compte faire appel à des investisseurs étrangers, sa réponse est cinglante : « non ! » C’est dit.

Pour que son OL décolle, Aulas compte en effet énormément sur la construction du Grand stade. « Jamais je n’aurais imaginé, en mettant mon propre argent ou celui de mes actionnaires, qu’il y aurait des politiques qui s’opposeraient au projet. Mais c’est une ambition formidable de pouvoir amener l’OL dans une infrastructure qui lui permette d’être peut-être un jour champion d’Europe. (…) J’essaye de faire mon travail de chef d’entreprise au service de l’OL et non de mes intérêts personnels. Car l’OL m’a surtout coûté beaucoup d’argent, puisque j’ai investi entre 20 et 30 millions d’euros en 25 ans. » Un président amoureux de son club qui espère maintenant récolter les fruits de son dur labeur.