PSG : Trapp ne ferme pas la porte à un départ cet hiver !

Depuis le début de la saison, Kevin Trapp doit se contenter de cet unique Allemagne-France pour prouver sa valeur. Auteur d'une nouvelle boulette lors du match estival contre Tottenham, dans le cadre de l'International Champions Cup, le gardien du Paris Saint-Germain n'avait pas disputé le moindre match officiel depuis sa bévue. Un bilan qui ressemble à un retour de boomerang pour celui qui avait mis Salvatore Sirigu sur le banc de touche francilien.

Devenu la doublure d'Alphonse Areola à Paris, Trapp a donc profité de l'absence de Manuel Neuer et du turnover instauré par son sélectionneur Joachim Löw pour enfiler ses gants. Un petit plaisir qui ne l'a pas empêché d'encaisser deux buts, même si son sauvetage face à Anthony Martial en toute fin de match, alors que la Nationalmannschaft était menée, est à mettre à son crédit. Un bol d'air pour un portier qui est revenu sur sa situation en club à l'issue de la rencontre.

Trapp va réfléchir sur son avenir

«Ce n'est pas un secret que c'est compliqué pour moi. Je veux toujours jouer. Mon dernier match remonte à la présaison contre Tottenham, mais on échange avec le coach. C'est sa décision, il faut l'accepter. Je travaille bien, chaque jour, pour être prêt. Je veux croire que ça finit par payer d'être en forme et de travailler. Je ne peux pas m'arrêter maintenant», a -t-il déclaré dans des propos relayés par L'Equipe. Accroché au PSG alors que certaines grandes figures du football germanique l'invitent à plier bagage, Trapp finira-t-il par se laisser convaincre ?

A la lutte pour la place de troisième gardien, derrière Ter Stegen et Neuer, le Francilien a avoué qu'il pourrait entamer une réflexion en vue des prochains rendez-vous internationaux en mars prochain. «Je dois surtout jouer. Pour l'instant, je n'y ai pas pensé. Il ne reste plus que deux matches avant l'annonce de la liste pour la Coupe du monde, alors oui, je vais devoir me poser et réfléchir. En attendant, je suis toujours au PSG et je suis content. On verra bien...» Et quand on sait qu'une convocation à moins de deux mois de l'annonce des listes vaut de l'or, Kevin Trapp doit faire face à un choix cornélien.