Quand les querelles internes minaient les mercatos de l'ASSE...

Par Alexis Pereira
2 min.
Saint-Étienne @Maxppp

Si l’AS Saint-Étienne est redevenue compétitive sur le terrain, elle le doit aussi à des réajustements au sein de la direction du club. Preuve en est avec le témoignage poignant du gardien historique des Verts Jérémie Janot.

Deuxième de Ligue 1, Saint-Étienne vit un début de saison de rêve. D’autant que les deux derniers exercices des Verts ont été pour le moins délicats (17e place en 2008 et en 2009). Et si ces difficultés semblent aujourd’hui oubliées, c’est non seulement que la formation stéphanoise est parvenue à trouver l’équilibre sur, mais aussi en dehors du terrain. C’est ce que l’on peut déduire des déclarations de Jérémie Janot (32 ans) accordées au Progrès dans lesquelles il revient sur les luttes intestines qui l’ont notamment concerné dans les plus hautes sphères du club.

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« J'étais en conflit avec Vincent Tong-Cuong (Ndlr, ex-directeur général du club et membre du conseil d’administration). (…) Mais là, c'était un règlement de comptes. Plus il prenait du pouvoir au sein du club, plus il essayait de faire venir un gardien. C'était personnel. Il s'est trompé puisque tous les entraîneurs m'ont fait jouer malgré parfois une pression énorme sur leurs épaules. Le plus dur c'était à chaque intersaison quand je lisais dans les journaux que le club était sur tel ou tel gardien. Je sais comment ça marche. C'était pour me déstabiliser, me pousser à partir. (…) Le souci c'est que cela a fait dépenser de l'argent au club inutilement, pour des conneries. Cet argent, le club en aurait bien besoin aujourd'hui », a-t-il révélé.

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Les conflits de personnes ont donc parfois dicté les mercatos de l’ASSE ces dernières saisons. Une situation incroyable qui explique l’état dans lequel était le club avant cet été. Droit dans ses bottes et fort dans sa tête, le portier forézien a réussi à surmonter ces différentes épreuves. « Je savais qu'il fallait que je fasse le dos rond sur le terrain. Une fois que le sportif reprenait le dessus, il n'y avait pas de problème. J'avais hâte d'être à la reprise et de voir au bout d'une semaine le regard des gardiens se disant "mais qu'est-ce que je suis venu faire ici". Cela fait partie du jeu », a-t-il confié. Aujourd’hui, toutes ces difficultés sont oubliées. Et le résultat s’en ressent sur le plan sportif. Pourvu que ça dure pour les supporters de Geoffroy Guichard.

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