Bayern : la réponse de Ribéry à ses détracteurs

Par Maxime Barbaud
2 min.
Bayern Munich Franck Bilal Ribéry @Maxppp

Critiqué ses derniers temps par son propre entraîneur pour ses coups de sang, Franck Ribéry a répondu sur le terrain. Excellent contre le Shakthar (1 but), il a même su garder son sang-froid lorsque ses adversaires sont venus le provoquer.

Pep Guardiola l'avait prévenu, il ne veut plus voir son joueur se faire justice lui-même. «Un tel match, c'est comme une finale, il faut savoir se contrôler. C'est très difficile de jouer à dix contre onze en Ligue des champions», déclarait-il la semaine dernière. Ces derniers temps, Ribéry se montrait très nerveux sur le terrain. À l'image du contact rugueux du défenseur de l'Eintracht Brunswick, Benjamin Kesselen, en Coupe d'Allemagne (2-0), son entraîneur avait critiqué son attitude. «Cela ne doit plus se reproduire à l'avenir.» Surtout lorsque l'enjeu est de taille.

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Sur le terrain de l'Allianz Arena hier soir, le Français a été impeccable dans tous les sens du terme. Très en jambe sur la pelouse, le danger venait surtout de son côté. À la troisième minute, il lançait Götze dans la surface, ce dernier provoquait le pénalty qui mènera à l'expulsion de Kucher. En seconde période, il s'appuyait sur son coéquipier du côté gauche, David Alaba pour inscrire son troisième but en Ligue des Champions cette saison. «Franck Ribéry a été énorme dans l'axe, surtout dans les vingt dernières minutes (qu'il a passé sur le terrain)», s'est enthousiasmé Guardiola en conférence de presse.

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Ribéry n'a pas répondu à la provocation

Serein dans son jeu, Ribéry l'était aussi dans sa tête, même lorsque qu'on est venu le chatouiller. Visiblement, Lucescu avait donné pour consignes de faire craquer le néo-retraité international. Peu avant la mi-temps et alors que le match était joué, Douglas Costa est venu le balancer au sol. Ribéry n'a pas répondu. Il préférait s'écrouler, laissant ses coéquipiers s'occuper de son adversaire.«Franck (Ribéry) était très nerveux, il a su se calmer à la mi-temps, expliquait Boateng, qui écopa d'un jaune sur le coup. Mais ce n'est pas normal qu'il prenne autant de coups. Son adversaire (Douglas Costa) aurait dû se faire expulser.»

Dès la mi-temps sifflée par M. Collum, Philip Lahm, l'habituel capitaine, hier sur le banc, a pris le Français à part pour l'aider à se calmer. Des paroles converties en actes sur le terrain, bien aidé il faut dire par sa sortie prématurée sur blessure peu après l'heure de jeu. «C'est vrai que j'ai pris des coups de Douglas Costa. Ça a été dur de rester calme, mais j'ai su me maîtriser. J'avoue que ça n'a pas toujours été évident.» Rien n'est encore gagné. Il faut encore qu'il se maîtrise dans des moments plus tendus.

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