Entré en jeu en seconde période, Lucas Vazquez a changé le visage du Real Madrid. Sa passe décisive pour Cristiano Ronaldo a débloqué une partie longtemps indécise. Une confirmation de tout le talent de l'Espagnol.
«Bravissimo Lucas» (Marca), «Lucas frappe à la porte» (As) : il n'y en a que pour Lucas Vazquez ce mercredi matin à la une des quotidiens sportifs madrilènes. Il faut dire que l'ailier espagnol a fait forte impression, ce mardi soir, face à l'AS Roma (2-0, 8e de finale retour de Ligue des Champions). Le jeune homme, entré en jeu à la 61e minute en lieu et place du Gallois Gareth Bale, s'est immédiatement distingué sur son aile droite. Quelques secondes seulement après son entrée, il a effacé Lucas Digne avec une facilité déconcertante avant de servir Cristiano Ronaldo pour l'ouverture du score. Une bouffée d'oxygène pour les Merengues à un moment où la rencontre pouvait basculer d'un côté comme de l'autre.
Forcément, Zinedine Zidane a salué la prestation de l'ancien de l'Espanyol Barcelone. «Lucas a été important. À chaque fois qu'il joue, il s'implique et donne tout ce qu'il a dans le ventre. Cela se voit, qu'il joue 90 ou 30 minutes, il répond toujours présent et c'est toujours bon pour l'entraîneur», a apprécié le technicien madrilène en conférence de presse d'après-match. Déjà brillant contre Levante (0-3, 27e journée de Liga) et face au Celta Vigo (7-1, 28e journée), le pur produit de La Fabrica postule plus que jamais pour une place de titulaire. ZZ a pourtant botté en touche. «Titulaire ? Comme pour tous les autres, c'est difficile. Il le mérite, mais d'autres aussi. Il y a beaucoup de joueurs qui restent sur le banc voire même hors du groupe», répondait-il.
L'intéressé, lui, préfère ne pas se poser la question. «C'est le coach qui décide, moi j'essaie de saisir les opportunités qu'on me donne en donnant le maximum. Il n'a pas à m'expliquer ses décisions. Je suis un professionnel et je les accepte», a-t-il confié à As, préférant ne pas s'enflammer à l'évocation des rumeurs l'envoyant en sélection. «La sélection ? Ce serait impressionnant. Je me concentre sur mon travail et ce qui doit arriver arrivera». Une décontraction et un détachement qui, alliés à son efficacité (1 but et 6 passes décisives en 22 apparitions, dont seulement 7 titularisations !), pourraient finir par payer au sein d'un effectif où la concurrence fait rage. À Zinedine Zidane de trancher.
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