L'OM contraint de miser sur Franck Passi ?

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Olympique Marseille @Maxppp

Faute d'en savoir davantage quant à l'arrivée d'un futur repreneur, l'Olympique de Marseille pourrait démarrer la saison à venir avec un duo Labrune-Passi qui s'annonçait pourtant éphémère.

Cet été, la seule chose de sûr à l'Olympique de Marseille c'est qu'il y aura du mouvement. En revanche, la teneur des changements annoncés reste, quant à elle, encore bien floue. À commencer par le cas de Vincent Labrune. Hué, conspué et détesté par une grande frange des supporters phocéens, l'actuel président du club est encore loin d'être parti. La raison ? Les lenteurs concernant la vente de l'OM. Sans annonce officielle de l'arrivée d'un repreneur, impossible de voir Labrune être éjecté, Marseille ne pouvant se permettre d'aborder le mercato sans dirigeant.

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En attendant que ce dossier soit réglé, la question de l'identité du futur entraîneur est également un gros point d'interrogation. Mais là encore, la situation chaotique de l'OM pourrait forcer la direction olympienne à devoir régler l'affaire sans réelle marge de manœuvre. La Provence nous apprend en effet que si les choses restent en l'état, l'OM envisage sérieusement de reconduire Franck Passi dans ses fonctions. Une décision motivée par deux facteurs. Premièrement, Passi affiche un bilan honorable de trois victoires, deux nuls et une défaite en six matches dirigés, toutes compétitions confondues. Enfin, le fait d'avoir un habitué de la maison OM aux commandes le temps que le futur phocéen se dégage apparaît comme la meilleure des solutions pour la direction marseillaise.

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Un choix qui conviendrait parfaitement à l'ancien adjoint de Michel promu coach de l'équipe première depuis le départ de l'Espagnol. Ces derniers temps, Passi avait en effet clairement fait savoir qu'il voulait rester sur le banc olympien. «Souhaiter rester, oui, je suis entraîneur. Si on me donne une équipe, je la prends. Je travaille avec. Ensuite, je ne me projette pas. Si on doit me juger que sur ce match-là… On ne juge pas un entraîneur sur un match», indiquait-il samedi dernier au sortir de la finale de coupe de France perdue face au PSG (2-4).

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