Les dernières vérités de Vincent Labrune sur la vente de l'OM

C'est un serpent de mer souvent évoqué, jamais aperçu. Alors que le Paris Saint-Germain a réussi à changer de dimension grâce à l'arrivée des richissimes Qataris de QSI, son ennemi intime, l'Olympique de Marseille, ne trouve toujours pas preneur. Pourtant, entre les rumeurs d'un intérêt venant du Golfe, une situation financière en voie d'équilibre (dégraissage massif des salaires de stars, reventes à bon prix) et la révolution dans la gestion de la billetterie, les dirigeants olympiens se donnent pour reconstruire une image bankable au club phocéen.

Mais qu'en est-il vraiment ? Marseille battra-t-il un jour pavillon qatari ou émirati ? Alors que L'Équipe annonce que l'OM est à vendre, un proche de la famille Louis-Dreyfus se montre peu optimiste au sujet d'une vente d'un club estimé à 100 M€ par les Louis-Dreyfus. «Nous avons eu des approches venant des pays du Golfe, mais la tendance n'est plus trop à des investissements massifs de leur part. Les Chinois se concentrent sur leur marché intérieur et les Russes sont refroidis par la France. S'ils rachètent un club, ils savent qu'ils auront la brigade financière sur le dos dès le lendemain.» Une version confirmée par le président Vincent Labrune au quotidien sportif.

«Pour vendre, il faut des acheteurs, ce qui n'a jamais été le cas. Aujourd'hui, il n'y a rien. On a une volonté d'optimiser l'organisation, de professionnaliser le club à tous les niveaux et d'être dans la capacité d'attirer les investisseurs et les sponsors. Pour l'heure, c'est de la fiction. Mais si un jour le fruit du travail de réforme nous permet d'attirer un investisseur comme celui du PSG, ce sera très bien. Mais je le répète : pour l'instant, on parle dans le vide.» De quoi refermer ce dossier pendant quelques temps, même s'il est bien connu que la discrétion est d'or dans ce genre de dossier.