Les Stéphanois en admiration devant le monstre PSG

Par Khaled Karouri - Quentin Siebman
2 min.
Saint-Étienne Christophe Galtier @Maxppp

En s'imposant sur le terrain de l'AS Saint-Etienne en clôture de la 23ème journée du championnat de France de Ligue 1, le Paris Saint-Germain a égalé un fameux record du FC Nantes, celui du plus grand nombre de matches sans défaite en L1, pointant à 32 unités. Une toute-puissance qui laisse les adversaires admiratifs.

Les journées de championnat passent, les équipes défilent, les schémas tactiques proposés varient, mais le résultat reste le même. Non, le Paris Saint-Germain ne perd pas dans cette Ligue 1. Pour la 32ème fois d'affilée en France, le club de la capitale ne s'est pas incliné ce dimanche soir sur la pelouse de l'AS Saint-Etienne en clôture de la 23ème journée, ramenant même les trois points de son déplacement dans le Chaudron (0-2). Une performance qui permet aux triples champions de rang d'égaler le FC Nantes, jusqu'alors seule formation dans l'Hexagone à avoir réalisé pareille performance. Injouables, Zlatan Ibrahimovic et ses partenaires ne laissent que des miettes à leurs adversaires, lesquels apparaissent désarmés.

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Au point même qu'à la sortie de la rencontre, l'entraîneur Christophe Galtier ne pouvait que s'incliner face à la toute-puissance des hommes de Laurent Blanc : « Avant les années 70, je ne voyais pas les matches. Mais je n'ai jamais vu une équipe aussi forte dans notre championnat, même quand nos amis Lyonnais dominaient le championnat. Cette équipe-là est hors-norme, que ce soit sur son onze de départ et sur son banc. L'entrée de Verratti a changé beaucoup de choses dans le jeu, et quand on fait entrer un attaquant, on fait entrer Cavani, sans compter tous les absents. Évidemment, c'est pour moi la meilleure équipe qui ait existé dans le football français, de ce que je connais ».

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Un avis partagé par la plupart de ses joueurs, à l'image d'un Renaud Cohade constatant que « le moindre espacé laissé se payait cash », ou d'un Moustapha Bayal Sall pour qui « Zlatan est un grand attaquant. Ce n'est pas facile de le prendre, il bouge beaucoup, il est toujours dans ton dos ». Mais d'autres éléments stéphanois refusent de jeter trop de fleurs à leurs adversaires du soir, et préfèrent croire que l'exploit était possible, comme le prouve Kevin Monnet-Paquet : « S'il y avait un soir où on pouvait les prendre, c'était ce soir. Ils sont mal entrés dans leur match et on ne les sentait pas concernés. En deuxième mi-temps, ils ont montré un autre visage, et après l'ouverture du score c'était plus difficile ». Mais oui, si l'on pense pouvoir battre le PSG, c'est au final toujours les Franciliens qui l'emportent...

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