Ligue 1 : Saint-Etienne l'emporte sans briller face à Caen

Par Mathias Pisana
3 min.
Caen @Maxppp

Caennais et Stéphanois s'affrontaient cet après-midi dans le cadre de la dixième journée de Ligue 1. Pas forcément très inspirés mais redoutablement efficaces, les Verts se sont imposés sans trop trembler (2-0) et occupent désormais la septième place. Les Normands sont quant à eux premier relégable.

Englués à une triste dixième place avant le coup d'envoi avec seulement deux maigres points récoltés hors de leur base, les Stéphanois se devaient de l'emporter pour recoller aux équipes de tête. Pour tenter d'y parvenir, Christophe Galtier a dégainé un 4-3-3 résolument offensif, le trio Tannane-Monnet-Pacquet-Soderlund se devant de trouver la faille. En face, les Caennais se trouvaient aussi dans l'obligation d'obtenir un bon résultat dans l'optique de s'éloigner un peu plus de la zone de relégation, les Normands pointant avant le match à une dangereuse quinzième place. Le 4-1-4-1 déployé par Patrice Garande pouvait ainsi offrir à Julien Féret toute la liberté nécessaire pour trouver le Croate Santini, aligné seul en pointe. Mais le vent, la pluie et les maladresses ont en décidé autrement...

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Dès le début de match, les deux formations montrent de jolies intentions et essaient de combiner tant bien que mal. En vain, puisqu'il faut attendre la 21ème minute pour profiter de la première frappe du match, signée du pied de l'ancien Nantais Jordan Veretout. Sans danger toutefois pour un Rémi Vercoutre vigilant (21e). De manière laborieuse, les Stéphanois tentent finalement de prendre le jeu à leur compte. Mais n'empêchent pas les Normands de se montrer dangereux sur coups de pied arrêtés, en témoigne le centre fuyant de Leborgne qui contraint Ruffier à la claquette (29e). Deux minutes plus tard, Saint-Etienne se crée sa deuxième occasion, Saivet faisant briller le portier Caennais après un joli travail de Tannane sur son côté droit (31e). Mais la défense stéphanoise n'est que trop peu inquiétée en première mi-temps par des Caennais pourtant volontaires mais imprécis dans le dernier geste. En cruel manque d'inspiration les deux formations rentrent aux vestiaires sur un score nul et vierge, et sous la pluie. Triste.

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Henri Saivet réveille les Verts

Dès l'entame du deuxième acte, les Normands montrent de nouvelles intentions, illustrées par une frappe en force de Seube (48e). Des ardeurs rapidement refroidies par l'ouverture du score stéphanoise signée Saivet qui prend un malin plaisir à fusiller un Vercoutre impuissant (49e). Une réalisation qui semble débrider des Verts désormais plus conquérants et incisifs. Une embellie illustrée par Tannane qui voit son tir détourné par un Caennais au dernier moment (51e). Piqués au vif, les Normands tentent malgré tout de réagir par l'intermédiaire de Bazile qui pousse Ruffier à la parade (55e). Mais Saint-Etienne ne rompt pas. Mieux encore, la formation forézienne double la mise grâce à Veretout qui catapulte le ballon aux fond des filets d'un Vercoutre parti aux fraises (58e).

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Abattus, en atteste la mine déconfite de leur entraîneur, les Caennais paraissent déboussolés, à l'instar de Bessat, averti pour un tacle mal maîtrisé sur Malcuit (62e). Les Caennais tentent maladroitement de refaire leur retard, sans pour autant parvenir à contrarier une solide défense stéphanoise (72e). Les entrées successives de Malbranque (70e), Sané (70e) et Adéoti (76e) n'y changeront rien. Les Stépahanois se sont ensuite appliqués à gérer sereinement leur avantage de deux buts. Soderlund cède sa place à Nolan Roux (78e. Histoire de casser encore un peu plus le rythme du match et de profiter des premières gouttes automnales, Pajot supplée Saivet (83e), premier buteur de l'après-midi. Caen est résigné, et s'attire les sifflents du public du Stade d'Ornano. Mais rien n'y fait. Lacroix, convaincant aujourd'hui, se retrouve même tout proche de tripler la mise (85e). Sans briller, les Verts s'imposent et recollent plus que jamais aux premières places. Pour Caen, la remise en question risque d'être à l'ordre des prochains jours.

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