OM - Evian : les notes du match

Par La Rédaction FM
9 min.
Olympique Marseille André-Pierre Gignac @Maxppp

Deuxième match et deuxième victoire pour l'Olympique de Marseille dans ce championnat de France de Ligue 1. Après Guingamp, c'est au tour d'Evian-Thonon-Gaillard de s'incliner devant les Phocéens (2-0).

Après une belle victoire lors de la première journée face à Guingamp (3-1), l’Olympique de Marseille retrouve le Stade Vélodrome cet après-midi pour affronter Evian-Thonon-Gaillard. Un match particulier pour les Phocéens qui évoluent pour la première fois dans leur stade new-look. Une rencontre particulière aussi pour Modou Sougou, remplaçant ce soir et tout récemment prêté à l’ETG par l’OM. Les Haut-Savoyards donnent le coup d’envoi de cette partie et, tout de suite, les Marseillais se montrent pressants et le bon centre de Valbuena trouve Gignac qui ne peut reprendre (2e).

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De loin, Berigaud tente également sa chance, mais Mandanda s’empare du ballon sans problème (6e). L’OM combine bien mais se heurte à un bloc défensif adverse totalement hermétique, qui bloque parfaitement les lignes de passes. Evian évolue en contre et il faut déjà une intervention salvatrice de Mandanda pour dévier le centre-tir de Bénezet hors du cadre (12e). Mais les Phocéens ne tardent pas à réagir et, sur une ouverture lumineuse de Fanni, Gignac s’offre un joli enchaînement contrôle extérieur, crochet intérieur, pour ouvrir la marque d’un puissant tir du gauche (16e). Evian n’abdique pas et le trio Bénezet-Ehret-Bertoglio se trouve à merveille. Les centres se succèdent mais la défense marseillaise veille. Bénezet se joue de Morel et file vers le but mais sa passe est trop longue pour Bertoglio (21e) alors que Payet manque le cadre de la tête quelques minutes plus tard (27e). Les occasions se font plutôt rares mais Berigaud est un véritable poison. L’attaquant se heurte toutefois à un bon Nkoulou. Après une dernière alerte de Gignac dont le contrôle est trop long, l’arbitre siffle la mi-temps. Parfois mis en danger, l’OM gère pour le moment bien la rencontre.

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Le match reprend alors qu’Imbula, touché à la cheville en première période, est remplacé par Cheyrou. L’OM repart sur les mêmes bases et Gignac manque de profiter d’une erreur très dangereuse de la défense haut-savoyarde. Payet, très discret aujourd’hui, tente alors de faire parler la poudre, mais sa frappe enroulée du droit rase la lucarne de Laquait (47e). Mandanda, quant à lui, s’offre de très bonnes interventions dans les airs pour soulager sa défense. Dangereux sur corner, Diawara manque par deux fois l’occasion d’alourdir le score (57e, 58e) et l’OM aurait pu le payer cher sans la maladresse de Berigaud et de Bénezet dans le dernier geste (60e). André Ayew s’offre alors un petit numéro et aurait même pu provoquer un penalty (62e), mais c’est bien Payet qui va faire la différence. Trouvé superbement par Valbuena, l’ancien Lillois se joue de Mensah pour frapper un plat du pied gauche imparable (66e). Tout juste entré en jeu, Sougou tente de faire la différence (79e, 80e) mais Marseille est en confiance et, poussé par son public, l’OM se dirige tranquillement vers une deuxième victoire de rang. Mandanda est une nouvelle fois impeccable en fin de match (87e) sur une superbe frappe de N'Sikulu et garde sa cage inviolée. Les supporters marseillais peuvent chanter, l’OM a offert une prestation solide cet après-midi.

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L'homme du match : André-Pierre Gignac (7) : bon match de Dédé. Le buteur marseillais a rapidement ouvert la marque d’un véritable enchainement d’attaquant (16e) après s’être défait de son vis-à-vis. Très disponible par la suite, il a effectué des appels de qualité sans être toujours servi. Intéressant également dans son jeu dos au but, il a souvent mis ses partenaires dans de bonnes dispositions.

Marseille :

  • Mandanda (6,5) : le gardien numéro 2 de l’équipe de France a fait un match parfait. Alors qu’il n’a quasiment pas eu à s’employer, il a répondu présent sur les rares occasions d’Evian. Auteur de plusieurs bonnes sorties sur des centres ou dans les pieds adverses, il s’est notamment offert quelques superbes parades (42e, 52e, 87e).

  • Fanni (6,5) : très bon aujourd’hui, le latéral s’est offert une passe décisive de toute beauté pour l’ouverture du score de Gignac (16e). Pas inquiété défensivement par la suite, hormis quelques bonnes percées d’Ehret, il a bien tenu la baraque.

  • Nkoulou (7) : énorme aujourd’hui, Nkoulou a rappelé qu’il était l’un des meilleurs défenseurs centraux du championnat. Au duel avec Berigaud, le Camerounais a totalement éteint l’attaquant haut-savoyard. Soigné dans ses relances, il a permis à son équipe de se remettre tout de suite dans le sens de la marche à la récupération. Auteur de plusieurs interventions défensives de grande classe.

  • Diawara (6,5) : critiqué ces dernières semaines, l’ancien défenseur de Bordeaux a répondu sur le terrain. Très solide, il a remporté la majorité de ses duels avec autorité. Maitre des airs dans sa surface et dans la surface adverse, il aurait pu s’offrir un but sur corner (57e, 58e). Un bon match.

  • Morel (5,5) : offensivement, le latéral marseillais a été plutôt intéressant. Précis dans ses centres, il a bénéficié d’une bonne entente avec Valbuena sur son couloir et est souvent venu apporter le surnombre. Défensivement en revanche, il a souffert face à un Benezet très en jambes aujourd’hui.

  • Romao (6) : quelle activité au milieu de terrain. Véritable homme de l’ombre marseillais, l’ancien Lorientais a touché énormément de ballons. Appliqué dans ses relances, généreux dans l’effort et juste dans ses interventions, il a parfaitement rempli son rôle de relayeur.

  • Imbula (5) : s’il effectuait un bon travail de récupération dans l’entrejeu, l’ancien Guingampais a paru moins fringant que la semaine passée. Touché après un choc reçu à la cheville, il a joué en boitant. Logiquement remplacé par Cheyrou (4) à la mi-temps. Le milieu de terrain n’a mis que quelques minutes pour prendre un carton jaune orangé pour un tacle très dangereux. Discret par la suite, il n’a pas brillé.

  • A. Ayew (6,5) : toujours aussi précieux dans l’entrejeu, le Ghanéen a abattu un travail remarquable et à la récupération et à la construction. S’il ne s’est pas ménagé, Ayew a effectué un pressing de tous les instants et n’a cessé de proposer des solutions à ses partenaires. Il aurait pu provoquer un penalty après un joli numéro dans la surface de l’ETG (62e). Dommage.

  • Valbuena (6,5) : toujours aussi précis dans ses transmissions, Petit Vélo a encore dicté le rythme de l’OM aujourd’hui. S’il a manqué de réussite sur coups de pied arrêtés, son influence dans le jeu n’a pas changé. Auteur de plusieurs passes bien senties pour ses attaquants, sa déviation pour Payet (66e) pour le second but est un bijou. Fatigué, il est remplacé par Kadir (81e).

  • Payet (6) : plutôt discret en première période, l’ancien Lillois s’est mis le Vélodrome dans sa poche grâce à une seconde mi-temps de haut vol. Plus impliqué, il a d’abord fait passer un frisson dans le stade avec sa frappe enroulée du pied droit qui rase la lucarne de Laquait (47e), avant de faire chavirer l’enceinte marseillaise après s’être joué de Mensah (66e). Remplacé sous les ovations du public par Amalfitano (70e).

  • Gignac : voir ci-dessus.

Evian TG :

  • Laquait (4,5) : difficile d'accabler le gardien de but d'Evian-Thonon-Gaillard, qui n'a malheureusement pour lui pas su se montrer décisif cependant. En effet, alors que les Phocéens ne l'ont au final que très rarement mis en danger, le dernier rempart n'a rien pu faire sur les deux buts marseillais, laissé impuissant devant Gignac et Payet.

  • Sabaly (3,5) : pur produit du centre de formation du Paris Saint-Germain et international U20, le latéral gauche n'a pas vraiment eu l'occasion de briller dans cette rencontre. Transparent, il n'a jamais vraiment su avoir une quelconque influence sur le déroulement du match, peu en vue défensivement, et aux abonnés absents ou presque sur le plan offensif.

  • Mensah (3) : joueur au profil très prometteur et international ghanéen de son état, Jonathan Mensah n'a pourtant pas confirmé tous les espoirs placés en lui sur ce match, bien au contraire. Sur les deux buts inscrits par l'OM, le défenseur central s'est fait balader avec une facilité déconcertante, prenant le bouillon. L'apprentissage du très haut niveau, encore...

  • Mongongu (5) : si Sabaly et Mensah sont passés à côté de leur sujet, l'ancien Monégasque ne peut lui pas se reprocher grand-chose. Le défenseur central a fait ce qu'il a pu, se montrant solide dans les duels, et imposant un gros combat physique à ses vis-à-vis. Insuffisant toutefois pour permettre à son équipe de garder sa cage inviolée.

  • Wass (5,5) : l'homme à tout faire de l'ETG n'a pas à rougir de sa prestation. Sans être transcendant, l'international danois (10 capes) s'est bien battu dans sa position de latéral droit, plutôt à son aise défensivement mais aussi et surtout toujours disponible sur le plan offensif pour apporter sa qualité de centres.

  • Sorlin (6,5) : le capitaine du club haut-savoyard a livré une très belle copie. Présent au combat, il a été précieux à la récupération, allant au duel, à deux doigts même de concéder un pénalty sur André Ayew. Il a également facilité la vie de ses coéquipiers offensifs en orientant parfaitement le jeu de son équipe.

  • Barbosa (6) : le poids des années ne semble avoir aucune influence sur le niveau de jeu du milieu de terrain. Toujours aussi important de par la qualité de ses passes et de ses coups de pied arrêtés, le joueur passé notamment par Montpellier et Rennes est l'une des valeurs sûres de son club, malgré ses 37 ans. Remplacé par Sougou (64e), qui s'est procuré une bonne occasion, sa frappe trouvant le petit filet (79e).

  • Ehret (5) : placé en qualité de milieu offensif gauche, celui qui a fait l'essentiel de sa carrière en qualité de latéral a fait son match. Se replaçant parfaitement défensivement pour aider son coéquipier Sabaly dans le couloir, le joueur a également su user de sa patte gauche pour adresser quelques bons centres, mais trop rares cependant. Remplacé par Cambon (72e).

  • Bertoglio (6) : arrivé cet été à l'ETG sous forme de prêt en provenance du Dynamo Kiev, l'Argentin s'est montré intéressant en position de meneur de jeu. Élégant et à l'aise balle au pied, il a su créer quelques mouvements intéressants pour son équipe, à la baguette sur quelques situations chaudes. À confirmer. Remplacé par N'Sikulu (63e).

  • Bénezet (6,5) : alors qu'il découvre la Ligue 1 en cette saison, l'ancien joueur de Nîmes ne s'est pas laissé impressionner par le Vélodrome, bien au contraire. En jambes, il n'a eu de cesse de provoquer et de faire des différences, étant même à l'origine de quelques occasions franches pour Evian-Thonon-Gaillard. Sans réussite néanmoins.

  • Berigaud (4,5) : placé en qualité d'avant-centre depuis le départ de Saber Khalifa pour l'Olympique de Marseille, l'attaquant n'a toutefois pas su faire oublier son ancien compère. S'il s'est bien battu et a tenté de jouer son rôle de pivot tant que possible, le natif de Thonon-les-Bains n'a toutefois pas su se mettre en évidence face au but, incapable de se procurer la moindre occasion franche digne de ce nom. De bonnes situations, mais pas d'occasions.

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