Au micro de Radio Océano, Diego Lugano est revenu sur ses premiers pas au Paris SG, évoquant son adaptation à la ville et balayant les bruits annonçant son retour à Fenerbahçe.
Parmi les recrues estivales du Paris SG, Diego Lugano (31 ans) est certainement celle qui est le moins en vue. Sévèrement critiqué et parfois mis sur le banc, le capitaine de la sélection uruguayenne semble plutôt satisfait de ses premiers mois dans la capitale. C'est en tout cas le sentiment qu'il a donné au cours d'une interview accordée au programme Segunda Pelota sur les ondes de la chaîne uruguayenne Radio Océano, dressant d'abord le bilan comptable pur et dur.
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«Sportivement, cela se passe plutôt bien. Même si nous avons été éliminés en UEFA, nous sommes premiers en championnat, compétition que le club n'a plus gagnée depuis 17 ans. Il y a un enthousiasme important», a-t-il lancé dans un premier temps, avant d'évoquer son cas personnel «Quand je suis arrivé, j'ai joué beaucoup de matches en peu de temps. Ensuite, avec le retour de Sakho, le capitaine du club et grande promesse du football français, le coach a décidé de faire tourner la ligne arrière. J'ai été sur le banc quelques fois, puis j'ai été touché au genou. Il n'y a aucun problème. Ce sont les choix du coach», a-t-il résumé, expliquant ensuite son adaptation au football français.
«J'ai un peu de mal avec le français. J'utilise les gestes. Tu apprends les mots fondamentaux. Les gestes et les attitudes font le reste pour transmettre son envie. Le problème de la langue, je l'ai vécu aussi à Fenerbahçe. Mais le plus important, c'est l'attitude. (...) Footballistiquement, c'est différent de ce que j'ai connu par le passé, mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de qualité». Toujours est-il que si, sportivement, l'international celeste n'a pas encore donné la pleine mesure de son talent, il se sent très bien dans la Ville lumière.
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«Il n'y a pas besoin de décrire la ville. Elle est spectaculaire. (...) Nous en profitons énormément. Quand nous avions un jour de repos en Turquie, nous venions à Paris avec ma femme. Aujourd'hui, on vit presque en plein cœur de la ville alors imaginez», a-t-il lâché. D'ailleurs, el Tota a réagi avec humour et ironie à la rumeur ayant annoncé ses envies de revenir en Turquie, à Fenerbahçe. «C'est complètement faux. Absurde. Je n'ai pas voulu retourner à Fenerbahçe», a-t-il indiqué avant de préciser.
«Je suis revenu en Turquie durant un jour de repos pour régler une question administrative. Et les médias locaux ont fait partir la rumeur. C'est toujours pareil. Dire que je ne suis pas bien à Paris, c'est une blague. Au début, ça m'a fait rire. Après, ça m'a un peu énervé», a-t-il résumé, concluant ensuite sur sa joie de participer au projet de QSI. «Cette équipe, dans 2 ou 3 ans, sera une grosse équipe européenne. Sans aucun doute, car il y a un potentiel énorme et de l'argent», a-t-il conclu. La mise au point a le mérite d'être claire. Son adaptation à la ville aidant, on attend désormais que Diego Lugano affiche son vrai visage.
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