PSG : Ménez tacle la gestion de Blanc et s'offre à la Juve

« Il me reste trois mois de contrat. Rien n’est fermé pour la suite. On verra ce qui se passera en fin de saison. » Voilà ce que disait Jérémy Ménez au début du mois de mars. Le discours a aujourd’hui changé. Il faut dire qu’entretemps, le milieu offensif français n’a eu que 19 minutes de jeu à se mettre sous la dent, face au Bayer Leverkusen au Parc des Princes. Une vingtaine de minutes en un mois, voilà qui est bien insuffisant pour un international français qui n’a pas enterré ses espoirs de Coupe du Monde. Alors aujourd’hui, Ménez n’a plus peur d’exprimer sa frustration.

Interrogé par la Gazzetta dello Sport, il a taclé la gestion de Laurent Blanc pour la première fois. « La concurrence ne me fait pas peur même si elle n’a pas toujours été saine au PSG. Il faut respecter les choix de l’entraîneur même quand on ne les comprend pas », a-t-il ainsi affirmé avant d’afficher sa préférence pour Ancelotti. « Ancelotti est plus proche des joueurs, il vous fait sentir important. Blanc a un style différent dans la gestion de l’équipe ». La donne est claire, Ménez ne fera pas de vieux os au PSG et cherche déjà une porte de sortie. L’interview au média italien lui permet de lancer quelques appels du pied.

La Serie A est un championnat qu’il ne rechignera pas à rejoindre. « Je parle la langue, je connais le championnat et je le suis toujours. Ce serait vraiment facile pour moi de m’acclimater. (…) Aujourd’hui, je suis à la recherche d’une équipe qui me permettra de m’exprimer pleinement. À Florence, il y a le directeur sportif qui m’a pris à Rome, on verra ce qu’il se passera en juin », a-t-il expliqué, détaillant par la suite son avis sur la Juventus Turin, un club qui le suit depuis quelques mois. « La Juve est une équipe que j’aime vraiment, l’une des plus fortes en Europe, destinée à jouer un rôle de premier plan en Ligue des Champions. Il y a beaucoup de joueurs de qualité, même à mon poste. Mais quand je suis en bonne santé, la concurrence ne me fait pas peur », assure-t-il.

À 26 ans, Ménez a décidé de privilégier son plaisir personnel et sera attentif au temps de jeu qui lui sera accordé. Dès lors, l’option Monaco ne parait pas prioritaire, même s’il ne l’écarte pas. « Monaco est un grand club et j’aime les défis. Je suis ouvert aux projets intéressants, mais la chose principale pour moi est de retrouver la joie sur le terrain. » Ce n’est plus vraiment possible à Paris et ce ne sont pas ses déclarations qui risquent de le replacer au cœur de la rotation effectuée par Laurent Blanc !