Son avenir, le mercato : les confidences de Rudi Garcia

Sacré champion de France et vainqueur de la Coupe de France, Lille a vécu une saison on ne peut plus exceptionnelle. Les Dogues ont écrit une sacrée page, reste désormais à confirmer cette belle période lors de l'exercice à venir. Pour cela, les Nordistes vont devoir s'atteler à réaliser un bon mercato. Sauf que les rumeurs courant actuellement n'ont pas de quoi donner le sourire aux supporters du Stadium Nord Lille Métropole. En effet, c'est plutôt au rayon des départs que le LOSC fait parler, Yohan Cabaye étant tout proche de Newcastle alors que Gervinho séduit bien des écuries de Premier League (Newcastle, Arsenal notamment). Dès lors, quelle sera la feuille de route de Lille durant le marché des transferts ?

Invité du Canal Football Club, Rudi Garcia fixe ses priorités : « Yohan Cabaye était le seul joueur à pouvoir se libérer avec une clause libératoire. Après, la stratégie c'est de garder tous les autres. On est tombé d'accord avec le président pour garder les deux (Hazard et Gervinho, Ndlr). Après, est-ce qu'on réussira à le faire, je ne sais pas. Un seul sur le départ, pourquoi pas. Et encore, ce serait dommageable pour nous. Les deux non, je ne peux pas le concevoir. Le président le sait, je joue avec mes armes. (...) Il faut construire une équipe capable de bien figurer en Ligue des Champions et surtout d'assurer le programme en championnat. Il faut l'effectif suffisant, avec l'effectif de cette année ça aurait été très juste. (...) Je crois que la priorité de Kevin Gameiro reste le PSG. Après, si on peut garder nos attaquants, on n'aura pas de besoins. S'il y a des départs, on aura certainement des pistes à suivre comme celle-ci, oui ».

En cas d'incapacité du LOSC à conserver Gervinho et Hazard, l'entraîneur lillois a déjà confié à sa direction qu'il claquerait la porte. Quelle suite compterait-il alors donner à sa carrière ? « Je n'ai pas de plan de carrière. Je vis beaucoup dans le présent et donc dans la saison prochaine. Après, comme tout compétiteur, on a envie de gagner les plus belles choses. Là, c'était la Coupe de France et le championnat. On verra au niveau européen si j'ai les moyens, avec mon équipe, de bien figurer dans cette compétition. Il faut rêver, parce que c'est ce qui nous fait avancer. Pourquoi pas remporter l'une des plus belles compétitions avec une sélection ou un club. Après, honnêtement, je ne sais pas ce je ferai. L'Espagne ? Peut-être, mais peut-être pas. Je ne sais pas, ça m'attire, mais peut-être que je n'irai jamais. Ce qui est sûr, c'est que c'est un métier assez exigeant, assez éprouvant ». Claude Puel, Raymond Domenech et consorts ne le contrediront certainement pas.