Vexé par les propos de JMA, Bastos veut quitter l'OL !

Par Amaury de Bonneval
2 min.
Olympique Lyonnais Michel Fernandes Bastos @Maxppp

La sortie médiatique de Jean-Michel Aulas a eu l’effet d’une bombe au sein de l’effectif lyonnais et c’est Michel Bastos qui, le premier, a réagi aux propos pour le moins virulents de son président.

« La saison dernière, un certain nombre de joueurs ont pourri le vestiaire. Ils n’ont pas joué le jeu alors qu’il y avait de la place pour gagner le titre et la Coupe de la Ligue. Il y a eu une pression néfaste des pharaons ou des dinosaures de vestiaires. Je ne veux plus de ça. (…). Bastos ? À deux ans d’un Mondial au Brésil, il va aller beaucoup mieux croyez-moi. » Voilà en substance les propos tenus par Jean-Michel Aulas à propos de son international brésilien (10 sélections, 1 but) dans les colonnes du Progrès.

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Vexé d’être la cible de telles accusations mettant en doute son investissement au sein du club, le milieu offensif de 28 ans n’a pas tardé à réagir, via son compte Twitter. « Je suis triste de voir de tels commentaires sur moi. Je n'ai jamais eu de problèmes dans toutes les équipes où je suis passé. Je respecte beaucoup mon club et je suis triste de tout cela. Si je pose des problèmes, je préfère partir pour ne plus en causer. » Pour un peu, on croirait presque à une aubaine pour l’ancien Lillois qui n’en demandait pas tant pour forcer un départ qu’il envisage depuis l’été dernier.

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Nul doute que ce climat empreint de suspicion va vite tourner au délétère si les deux parties ne parviennent pas à un accord rapidement. Après de tels propos, Jean-Michel Aulas ne peut pas espérer une autre réaction de la part de son milieu offensif, auteur, il est vrai, d’une saison en demi-teinte (6 buts, 8 passes décisives) malgré un début d’année 2011 tonitruant. Il semble désormais acquis que les deux hommes ne se quitteront pas bons amis, mais reste à espérer pour l’un comme pour l’autre que chacun y trouve son compte. Pisté par la Juventus et l’Inter la saison dernière, le gaucher brésilien a toujours la cote au-delà des Alpes et ne devrait donc pas s’éterniser dans la capitale des Gaules.

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