Les états d'âme de Poulsen ou le symbole des difficultés qui attendent l'AS Monaco...

Par Alexis Pereira
2 min.
Monaco Jakob Bendix Uhd Poulsen @Maxppp

Leader de L2 après 10 journées, Monaco est bien parti pour atteindre son objectif de remonter parmi l'élite. Néanmoins, Claudio Ranieri devra exceller pour gérer un effectif pléthorique où les premières voix s'élèvent...

La Ligue 1. L'ambition de l'AS Monaco est affichée depuis le début de la saison. Et le club du Rocher a donné à Claudio Ranieri les moyens de ses ambitions en réalisant un mercato impressionnant. Pour l'instant, le technicien italien s'en sort plutôt bien, les pensionnaires de Louis II étant leaders de L2 et qualifiés pour les 1/8es de finale de Coupe de la Ligue. Seulement, les premières contestations autour des choix du coach commencent à se faire entendre.

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Elles viennent aujourd'hui du Danemark. Dans les colonnes du quotidien danois Ekstra Bladet, le milieu de terrain Jakob Poulsen (29 ans), arrivé cet été, se plaint légèrement de son temps de jeu, lui qui a notamment été écarté du dernier match de championnat, lundi, contre Châteauroux (0-0, 10e journée). «C'était de la rotation. C'est l'explication que j'ai eue de l'entraîneur. C'est sa façon de faire. Je l'aurais fait différemment si j'étais coach, mais c'est lui. Il tourne beaucoup, et il continuera à le faire», a-t-il lancé avant de poursuivre.

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«Il peut facilement changer quatre joueurs d'un match à l'autre dans sa composition d'équipe. Alors je suis un élément de la rotation», a-t-il lâché. Déçu ? Un peu. «Au début, c'était juste, parce que j'étais le seul à joueur tous les premiers matches. J'aurai aimé jouer plus», a-t-il avoué, nuançant tout de même son propos. «Malgré tout, j'ai joué tous les matches, excepté celui de lundi. En tant que recrue, c'est tout de même pas mal. Pas trop rapide», a-t-il conclu.

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Titularisé à 4 reprises sur les 12 matches de l'ASM depuis le début de la saison, l'international danois (25 capes, 1 but) est le symbole de ce qui risque d'attendre l'entraîneur italien à l'avenir. Entre les nombreuses recrues estivales et les jeunes talents du centre de formation qui poussent au portillon, Claudio Ranieri va avoir à gérer un effectif imposant, en soignant les égos et les temps de jeu de chacun. Il l'a déjà fait par le passé (Chelsea, Valence, Inter Milan, AS Roma, Juventus Turin, etc), mais jamais en L2, où certains joueurs, internationaux comme Poulsen, se demandent logiquement pourquoi ils sont sur le banc... On lui souhaite bon courage...

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