« Tous les joueurs ont eu l’occasion de me convaincre. Danny Welbeck est ici depuis qu’il a neuf ans et après son retour de prêt à Sunderland, il a disputé trois saisons au club et n’a jamais eu les stats de van Persie ou Rooney, qui sont pour nous la norme ici. Et nous avons désormais Falcao ». Au mois de septembre, ayant fraîchement mis le grappin sur Radamel Falcao sous forme de prêt avec option d'achat, Louis van Gaal n'était pas peu fier de son coup, égratignant au passage Danny Welbeck, transféré de son côté à Arsenal. Aujourd'hui, le technicien néerlandais doit quelque peu regretter ses propos, eu égard à ce qu'a fait le Colombien depuis son arrivée à Old Trafford.

Entre méforme physique liée à sa grave blessure au genou contractée l'hiver dernier avec l'AS Monaco, et performances pour le moins douteuses sur le pré (1 but inscrit seulement en 5 matches de Premier League), El Tigre n'a pas franchement sorti les griffes au Théâtre des Rêves. N'ayant d'ailleurs plus foulé les pelouses anglaises depuis le 20 octobre dernier et un déplacement des Red Devils sur le terrain de West Bromwich Albion (2-2), l'ancien serial buteur de l'Atlético Madrid inquiète, gêné par un coup reçu au pied.

van Gaal agacé par les blessures de Falcao

Attendu de pied ferme pour le déplacement de ce samedi à Arsenal, Falcao va finalement à nouveau faire faux-bond, van Gaal ayant annoncé en conférence de presse que son protégé était victime d'une nouvelle blessure, sans en dire vraiment plus, mais visiblement lassé : « Vous pensiez que nous nous attendions à ce qu’il soit si souvent blessé ? C'est à cause de cela, peut-être, que nous ne l’achèterons pas. Je ne peux donner leur chance qu’à des joueurs en forme. Il doit être en forme ».

Un couac de plus, qui remet d'ailleurs en question l'avenir de l'international colombien (54 capes, 21 réalisations) en cause. Ainsi, selon le Daily Mail, le coach mancunien devait se prononcer sous peu quant à son souhait de signer ou non définitivement le joueur de 28 ans, mais aurait décidé de repousser ce délai, agacé par les blessures en série de son joueur, et ne voulant pas se prononcer tant que l'avant-centre n'a pas prouvé sur la durée qu'il pouvait être une valeur sûre pour le club. Comme quoi, en football, le CV ne suffit pas toujours à convaincre...