L’entourage de Ronaldinho entrouvre la porte à Chapecoense !
Sollicité par le public sur les réseaux sociaux pour rechausser les crampons afin de venir en aide à Chapecoense, Ronaldinho a répondu par l’intermédiaire de son agent. Et l’ancien Parisien ne ferme pas la porte.

Tout le Brésil est au chevet de Chapecoense depuis l’accident d’avion survenu mardi ayant coûté la vie à bon nombre de membres du club auriverde, qui s’apprêtait à disputer la finale de la Copa Sudamericana contre les Colombiens de l’Atlético Nacional. Les clubs de Série A sont tombés d’accord pour prêter gratuitement des joueurs et empêcher toute relégation de l’ACF sur les trois prochaines saisons. Une campagne publique sur les réseaux sociaux pousse même l’ancienne gloire Ronaldinho (35 ans) à reprendre du service pour venir en aide à la formation brésilienne.
Le frère et agent de la star, Roberto de Assis, a répondu à cette initiative populaire au média O Globoesporte, entrouvrant la porte à une possible pige, voire plus si affinités. «C’est un moment très douloureux. Nous allons essayer d’aider Chapecoense. Je ne sais pas si ce serait un match ou un contrat. Plus tard, s’il y a un contact, nous discuterons. Être sollicité par les supporters, c’est émouvant, ça fait réfléchir», a-t-il expliqué avant de poursuivre.
Ronaldinho veut aider !
«Je peux simplement dire que nous sommes là et nous voulons aider. Si le nom de Ronaldinho a été évoqué, c’est parce qu’il est aimé et libre de tout contrat. Il répond au profil, il peut être la bonne personne», a-t-il indiqué. Pour autant, le représentant du Ballon d’Or France Football 2005 - passé par le Paris SG, le FC Barcelone, l’AC Milan et Fluminense entre autres - ne veut pas créer de faux espoirs dans une période sombre de l’histoire du club et de ses supporters.
«Mais, pour l’heure, il faut surtout aider les familles. Ce ne serait pas bien de créer des attentes autour de tout cela. En tant que citoyens brésiliens, nous sommes touchés. Nous sommes avec Chapecoense», a-t-il conclu. Une déclaration d’intention comme un signe fort d’engagement. À Chapecoense de décider désormais s’il veut retrouver peu à peu le sourire au rythme des arabesques de Ronaldinho, à la recherche d’un dernier défi avant de raccrocher les crampons. Le monde du football prouve là encore sa solidarité.
En savoir plus sur