Après la troisième défaite de suite en Ligue 1 de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas a pris la parole et donné quelques pistes pour l'avenir. Il confirme Peter Bosz, tout en expliquant qu'il a pensé à se séparer de son entraîneur.
Une troisième défaite de suite qui fait mal. Après Lorient et Monaco, l'OL s'est incliné face au PSG (1-0) au Groupama Stadium dimanche soir. Un nouveau revers qui enfonce les Lyonnais à la 6e place de Ligue 1, à 6 points du podium. La situation est loin d'être désespérée, d'autant qu'il y a de la qualité dans l'effectif mais elle affaiblit une nouvelle fois Peter Bosz, qui n'a pas besoin de ça en ce moment. Déjà bousculé publiquement par Vincent Ponsot (directeur du football) la semaine dernière, l'entraîneur néerlandais est cette fois le sujet de discussion de Jean-Michel Aulas.
Le président lyonnais garde sa confiance envers le technicien mais assure également qu'il a pensé à un changement radical. « On ne va pas tout remettre en cause après trois défaites successives même si c'est insupportable de perdre. Mais est-ce qu'on ne prend pas un risque supplémentaire en changeant d'entraîneur alors que c'est la huitième journée, qu'on a 13 points en étant sixième ? Ce n'est pas raisonnable mais dire qu'on n'y a pas pensé, non. Mais la réponse à la question, c'est qu'on met le coach et tout le staff dans les meilleures conditions pour réussir. Et si on est 8e en fin de saison, j'aurais démissionné avant. »
Aulas a pensé à virer Bosz
Dans ces propos rapportés par L'Equipe, le patron du club met la pression à son coach mais il garde aussi l'espoir que la situation sportive va se redresser. Il affirme ne pas s'intéresser aux critiques envers sa gestion de l'OL et préfère la stabilité mise en place à l'été 2021 avec l'arrivée de Bosz. «Si je devais avec Vincent et Bruno (Cheyrou, responsable de la cellule de recrutement) changer de position, je le ferais mais aujourd'hui je suis convaincu que ce n'est pas la bonne solution de changer.» La menace n'est jamais loin cependant et les prochains résultats détermineront la suite.
L'OL, qui ne dispute pas de coupe d'Europe cette saison, a un peu moins de deux semaines, le temps de la trêve internationale, pour trouver des solutions sur le terrain. Un calendrier chargé l'attend puisqu'il faudra se rendre à Lens lors de la reprise (2 octobre), puis recevoir Toulouse (7 octobre) avant de se rendre à Rennes (16 octobre). Les deux prochains déplacements face à des équipes qui jouent le haut de tableau risquent de faire des étincelles. Peter Bosz sait à quoi s'en tenir s'il veut conserver son poste d'ici la Coupe du monde, et même au-delà.
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