Ligue des Nations (F) : l’Espagne sacrée championne face à la France

Par Max Franco Sanchez
3 min.
Aitana Bonmati et les Espagnoles célèbrent un but lors de la finale de LDN face à la France @Maxppp

Après avoir remporté le dernier Mondial, la sélection espagnole s’empare aussi du titre de Ligue des Nations après avoir battu la France sur le score de 2-0 ce soir à Séville.

C’est une sacrée affiche qu’on avait ce soir du côté du stade de La Cartuja, à Séville, dans le sud de l’Espagne. La sélection championne du monde accueillait ainsi la France pour cette finale de Ligue des Nations. C’était d’ailleurs la première finale de l’édition féminine de cette compétition, qui existe depuis quelques années déjà chez les hommes. Pour ce duel, la Roja était logiquement favorite, et pouvait notamment s’appuyer sur des joueuses du calibre de Aitana Bonmati, la Ballon d’Or, ou encore Olga Carmona et Jenni Hermoso. Du côté tricolore, du très beau monde aussi, avec un quatuor offensif composé de Katoto, Bacha, Le Sommer et Diani. Dans l’entrejeu, Amandine Henry fêtait sa 100e sélection.

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Sans surprise, l’Espagne prenait assez vite les commandes du match. La formation ibérique contrôlait le ballon et sortait assez facilement de sa moitié. Mais les Bleues tenaient bien aux abords de leur surface, et c’était un début de rencontre assez intense mais pauvre en occasions auquel on assistait, si ce n’est cette frappe de Paralluelo sortie par Mbock à la 8e minute de jeu. Plus tard, la joueuse du FC Barcelone déposait d’ailleurs un beau corner sur la tête de Paredes, qui voyait le cuir s’écraser sur le poteau (26e). Premier vrai avertissement de la partie de la part des Espagnoles. Et le dernier…

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L’Espagne était bien supérieure

Quelques minutes plus tard, Olga Carmona déposait un bon ballon dans la surface depuis le côté gauche. Aitana Bonmati, arrivée lancée, l’expédiait au fond des filets en véritable renard des surfaces, devançant la défense tricolore (1-0, 32e). Le plus dur était fait pour les locales. Les Françaises tentaient de réagir, mais c’était compliqué. Déjà, parce que l’Espagne pressait bien, mais aussi parce que rien ne souriait aux troupes d’Hervé Renard, très maladroites à la construction et leurs actions n’aboutissaient sur rien. L’Espagne était de son côté un peu plus prudente après cette ouverture du score, mais toujours dangereuse lorsqu’elle se projetait, à l’image de cette tête d’Aleixandri qui était contrée par une joueuse tricolore (45e+2). Score de 1-0 plutôt logique à la pause donc, et au retour des vestiaires, les Bleus montraient un meilleur visage.

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Bien trouvée par Diani, Katoto ne parvenait pas à conclure (47e). En deux minutes, les Bleues avaient déjà été plus dangereuses que sur toute la première période. La Roja allait cependant vite doucher les ambitions tricolores. Batlle plaçait un centre à ras de terre, et Caldentey, depuis le point de pénalty et inexplicablement seule, ajustait parfaitement sa frappe pour signer le 2-0. Un coup dur pour les Françaises, et il n’y avait pas vraiment de sursaut d’orgueil notable après cette deuxième réalisation espagnole. Jusqu’aux dix dernières minutes de la partie, où la France est repartie de l’avant, prenant un peu plus de risques. Mbock (79e) puis Le Sommer (82e) avaient des situations intéressantes devant, mais la messe était dite et les ballons mis dans la boîte par les joueuses françaises étaient assez imprécis. L’Espagne remporte donc la première Ligue des Nations féminine de l’histoire.

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