Alors que le club de la capitale caracole en tête de la Ligue 1 et de son groupe de Ligue des Champions, le style Pochettino peine toujours à convaincre. Mais l'entraîneur argentin est moins négatif que les observateurs.
Lorsqu’il a pris les commandes du Paris Saint-Germain en janvier 2021, Mauricio Pochettino suscitait beaucoup d’optimisme. Mais quand les choses se sont compliquées en championnat, l’Argentin avait fait savoir que son travail ne pouvait être jugé qu’à partir de la saison 2021/2022. La raison invoquée était simple : il n’avait pas pu gérer entièrement l’exercice 2020/2021. Depuis, les critiques ne se sont pas franchement estompées.
Le PSG réalise certes un excellent début de saison en Ligue 1 (leader du classement avec 9 victoires en 10 matches) ainsi qu’en Ligue des Champions (1 victoire contre City et un nul à Bruges), mais les copies rendues par les partenaires de Neymar sont loin d’être excellentes. En clair, il est reproché à Pochettino de ne s’appuyer que sur les exploits individuels de ses stars. Une critique entendue dans les travées du Parc des Princes depuis le début de l’ère QSI. Et si certains aimeraient déjà du changement, Pochettino semble plutôt content de son travail.
« On sait que c’est peut-être invisible pour certains, mais nous, on le voit »
« De notre point de vue, je crois qu’il y a une idée, une méthodologie et une manière de travailler qui est évidente, qui se voit. On sait que c’est peut-être invisible pour certains, mais nous, on le voit. Au-delà de ça, il faut analyser les circonstances et les réalités que nous avons vécues depuis janvier. Voir comment évolue le projet. Certaines choses peuvent mettre plus de temps à se voir. Depuis que nous sommes là, nous sommes très contents de certaines choses qui sont invisibles », a-t-il confié en conférence de presse, avant de poursuivre.
« Avec le temps, on doit s’améliorer, on a une équipe de qualité. On a besoin de temps comme d’autres équipes comme Manchester City, qui a un travail de quasiment 6 ans. 25 ans pour Manchester United avec Ferguson qui n’avait pas gagné de titre pendant les 6 premières années. (…) Il y a une complexité à tout mettre en place. On espère qu’avec le temps, on pourra mettre plus de choses en place. » Reste que la patience n’est pas vraiment le maître-mot de QSI.
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