Hyères FC : Mourad Boudjellal se met en retrait

Par Maxime Barbaud
2 min.
Mourad Boudjellal avant un match de Toulon (rugby) @Maxppp

La suite de l’aventure s’écrira en partie sans lui. Devenu président et principal actionnaire du Hyères FC en National 2 il y a un peu moins de 3 ans, Mourad Boudjellal va se mettre en retrait du club la saison prochaine. Celui qui a longtemps espéré devenir président de l’OM a expliqué sa décision dans une longue conférence de presse. Il affirme avoir été déçu pas trop de choses pour avoir l’énergie de continuer. Il va laisser son associé Nicolas Garrigues reprendre le flambeau. «J’avais plusieurs ambitions : on en a atteint une partie, qui était de faire une grande fête du football dans le Var. Mais face à un haut fonctionnaire qui a joué sa carrière au détriment du collectif, j’ai décidé non pas d’arrêter mais de dire que je ne mènerai pas la bataille l’année prochaine. Comme c’était prévu, Nicolas (Garrigues) va prendre ma place, je reste actionnaire majoritaire mais je ne souhaite plus m’occuper du quotidien.»

La suite après cette publicité

Boudjellal fait ici référence au match de Coupe de France entre Hyères et l’OM au début du mois de janvier qui devait se tenir initialement au stade Mayol de Toulon. Le préfet du Var avait préféré déplacer ce match à Martigues dans les Bouches-du-Rhône invoquant des raisons de sécurité liées à la venue de certains supporters et aux normes de l’enceinte. L’ancien président du Rugby Club Toulonnais a mal vécu cet épisode. «Nous avons attaqué l’Etat et la fédération auprès du tribunal administratif par rapport à ce match, qui a été une déception énorme. J’en ai même parlé avec le président de la République, on a textoté et il y avait un haut fonctionnaire qui a fait passer sa carrière avant tout. Les hauts fonctionnaires dans ce pays ça coûte cher, malheureusement on doit faire avec et souvent ils ont des CDI. Moi, ce qui m’étonne, c’est que vous avez un club de foot qui tous les mois paie ses charges et que face à ces charges vous vous dites que l’Etat n’a pas été capable d’assurer un match où j’aurais pu avoir l’économie nécessaire pour payer tout ça. Quand on est dans un port militaire, symbole de la force maritime française, et qu’ils ont peur de 50 fatigués dans une ville comme Toulon, je suis inquiet.» Outre cette déception, Boudjellal estime que l’activité de sa maison d’édition Madrigall l’oblige à vivre régulièrement à Paris.

Plus d'infos sur...

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité