PSG : Juan Bernat doit-il déjà céder sa place ?

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Juan Bernat Velasco @Maxppp

Titulaire lors des trois derniers matches du Paris Saint-Germain, Juan Bernat n'a pas vraiment impressionné tout son monde. Thomas Tuchel doit-il le laisser dans son onze type alors que le jeune Stanley N'Soki pousse au portillon ?

À ce stade de la compétition (6 journées disputées), il n'est pas simple de tirer de premiers bilans. Mais force est de constater que le cas Juan Bernat (25 ans) interpelle. Arrivé dans la capitale en provenance du Bayern Munich le 31 août dernier, le latéral espagnol est venu pallier le départ de son compatriote Yuri Berchiche à l'Athletic. Et si les Rouge-et-Bleu ont gagné au change financièrement parlant (Berchiche a rapporté 24 M€, Bernat a coûté 15 M€), l'ancien Munichois n'a pas encore démontré sur le terrain que Paris avait également réalisé une opération avantageuse sur le plan sportif.

La suite après cette publicité

Un bilan peu flatteur pour Bernat

Titularisé lors des trois derniers matches du PSG (Saint-Étienne, Liverpool, Rennes), Bernat est apparu en grandes difficultés. Face aux Verts, Kévin Monnet-Paquet lui a d'ailleurs offert un baptême du feu compliqué en Ligue 1. Fragile défensivement, le numéro 14 parisien s'est très rapidement fait déborder par ses adversaires directs, à savoir Mohamed Salah et Ismaïla Sarr. À Anfield, le Francilien a même rendu la plus faible copie des quatre latéraux présents sur la pelouse anglaise. Dimanche dernier, au Roazhon Park, l'Espagnol a une nouvelle fois vécu un match très mitigé.

À lire Ligue des Champions : Dortmund ne craint pas du tout le PSG !

Certes, il a distillé quelques centres bien sentis, mais son placement a quasiment condamné Presnel Kimpembe à faire des un contre un avec la fusée Sarr sur chaque attaque bretonne. Un régal pour le Rennais qui a été très incisif. Mais ce n'est pas tout. Impuissant dans les airs, Bernat a multiplié des erreurs de jugement qui ont souvent conduit ses coéquipiers à l'ignorer, et ce, même quand il faisait de bons appels seul sur son côté. Un constat encore plus criant au vu de l'excellente copie rendue par son pendant droit, Thomas Meunier. Un bilan d'ensemble, qui lui a valu une note moyenne (sur les trois matches) de 3,33 dans nos colonnes et de 4 dans celles de L'Équipe, et qui n'étonne pas outre-Rhin.

La suite après cette publicité

L'heure de relancer N'Soki ?

«Je ne suis pas surpris. Au Bayern, il jouait sous l'ère Guardiola, quand le Bayern avait 80% de possession de balle. Après (le départ de Guardiola), il ne jouait que quand Alaba était blessé. Mais même quand Alaba n'était pas là, c'est Rafinha qui venait jouer à gauche. Il fait de bonnes courses offensives, mais il a de gros problèmes avec son placement sur le terrain, surtout quand l'équipe adverse joue rapidement», nous a confié notre correspondant allemand de Fussball Transfers Tobias Feldhoff. Dès lors, si Bernat peut encore renverser la vapeur d'ici la trêve, Thomas Tuchel doit-il néanmoins remettre en place une rotation ?

Après avoir officiellement signé son premier contrat professionnel avec le PSG jusqu'en 2021, le jeune Stanley N'Soki (19 ans) se verra-t-il offrir l'opportunité de démarrer la rencontre de demain face à Reims (7e journée de Ligue 1) (pour rappel, Layvin Kurzawa est out au moins jusqu'en décembre) ? Utilisé à trois reprises cette saison (titulaire contre Caen et Nîmes), le natif de Poissy a déjà joué davantage avec l'équipe première que la saison passée sous Unai Emery et n'a donc rien à envier à son coéquipier espagnol. Reste maintenant à savoir si Tuchel préférera maintenir Bernat en place pour lui faire gagner de la confiance.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité